Tu aspires à devenir commissaire de justice et tu te sens un peu perdu-e face aux épreuves écrites ? Pas de panique ! Je te guide pas à pas à travers la méthodologie du syllogisme juridique, pour réussir tes consultations juridiques et cas pratiques.
La méthodologie du syllogisme juridique : un incontournable pour les épreuves écrites
J’ai eu la chance de répondre à une question cruciale dans mon groupe Facebook “Devenir Commissaire de Justice” (clique ici pour nous rejoindre) : comment réussir les épreuves écrites de commissaire de justice ?
Je partage ma méthode basée sur le syllogisme juridique, une logique incontournable pour la rédaction de tes consultations et de tes cas pratiques.
Un cas pratique pour illustrer la méthode
Pour illustrer mon propos, j’utilise un cas pratique tiré d’un livre spécialisé. Ce cas, qui met en scène un enfant blessé à la crèche, permet de mettre en lumière les différentes étapes à suivre pour une analyse efficace.
Les étapes clés à suivre pour réussir ton analyse :
Identifier les questions: Il est important de décomposer le cas pratique en questions distinctes qui constitueront les parties de ton plan.
Construire l’introduction: L’introduction doit poser le problème juridique et présenter l’objectif de l’analyse, rappelant le contexte du cas.
Définir les concepts: Je rappelle les définitions essentielles des concepts juridiques en jeu, comme la responsabilité civile extracontractuelle.
Élaborer un plan détaillé: Le plan doit organiser les différentes parties de ton analyse, chaque partie abordant un aspect spécifique du problème ou une question clairement posée dans l’énoncé.
Développer chaque partie du plan: Pour chaque partie, tu dois identifier les conditions nécessaires à l’application du concept juridique et vérifier leur application au cas concret. Astuce : pense à bien utiliser les adverbes et mots de liaison !
Examiner les causes d’exonération: Il est important de déterminer si des causes d’exonération peuvent s’appliquer et de les analyser. Ne commet pas cette erreur de débutant en concluant directement : il faut explorer, montrer que ce n’est pas la bonne voie, puis donner la solution juridique. C’est ce que nous voyons en sessions d’entraînement privé !
Conclure chaque partie: N’oublie pas de conclure chaque partie en résumant ton analyse et en répondant à la question spécifique abordée.
3 conseils pratiques pour optimiser ta rédaction:
S’entraîner avec des cas pratiques: Je t’encourage à t’entraîner avec des cas pratiques d’autres professions juridiques, comme des livres pour le concours d’avocat (voir par exemple les éditions CRFPA ou autres).
Utiliser les mots de liaison: Les mots de liaison permettent de structurer ton raisonnement et de rendre ton analyse plus claire. Le lecteur (le correcteur de ta copie) se repère plus facilement !
Faire des pauses: Prend le temps de lire attentivement le cas pratique et de réfléchir à tes réponses avant de poursuivre ton travail.
L’importance de la communauté et du soutien
Si tu n’es pas encore membre, rejoins-nous dans la communauté gratuite “Devenir Commissaire de Justice” et son groupe Facebook privé d’entraide gratuit, qui t’offre un espace de partage, d’échange et de soutien. Bienvenue parmi les futurs commissaires de justice !
Conclusion : réussir les épreuves écrites est possible !
En suivant les étapes clés et les conseils pratiques que j’ai partagés avec toi, tu peux te sentir plus confiant-e et mieux préparé-e pour réussir les épreuves écrites de commissaire de justice.
N’oublie pas que la pratique est essentielle pour acquérir la maîtrise de la méthode du syllogisme juridique. Entraîne-toi !
À la demande de plusieurs d’entre vous, j’ai préparé un programme sur mesure pour les candidat-es souhaitant uniquement se concentrer sur les épreuves écrites, de façon personnalisée et 100% en ligne, en s’entraînant à la consultation juridique et aux cas pratiques. Je m’adapte à ton emploi du temps : il est possible d’investir dans des sessions le soir en semaine, le samedi etc.
Nous nous entraînons sur les sujets d’annales ou sur des sujets inventés conformément au programme officiel de l’examen. Je t’accompagne personnellement, en one-to-one, et nous corrigeons ensemble, pour t’apporter ton évolution personnelle et réussir à ton tour ! Car tu mérites le meilleur 🙂
Je te souhaite beaucoup de réussite pour la suite de ton parcours 🙂
Aujourd’hui, nous allons parler des oraux, les oraux de l’examen d’entrée dans la formation de commissaire de justice. Autrement dit, lorsque, pour les écrits, tu es admissible à l’examen d’entrée dans la formation de la profession de commissaire de justice, tu vas passer des oraux.
Ces oraux sont publics.
J’ai pu y assister à Paris, donc je te fais quelques retours sur ce sujet.
Ce sont les oraux qui permettent d’accéder à la formation pour devenir commissaire de justice.
L’examen d’entrée permet de bénéficier de la formation de l’INCJ pour exercer la profession de commissaire de justice.
Pour ces oraux d’entrée, je t’avoue que je ne savais pas encore que j’allais en faire une vidéo sur YouTube. Donc, j’ai beaucoup filmé à la verticale, alors que sur YouTube, il faut filmer à l’horizontale.
Donc, je vais te partager quelques images, je vais te partager mes remarques, je vais les écrire pour que tu puisses te préparer au mieux !
Alors, ce ne sera pas un tour complet, parce qu’il y aurait des heures et des heures de préparation à te partager. Je donne quelques pistes de ma réflexion personnelle, mais aussi d’échanges que j’ai pu avoir avec des candidats, et notamment des candidats ayant réussi, mais aussi des candidats ayant échoué à cette épreuve.
C’est déjà admirable d’en arriver à ce niveau-là (être convoqué aux oraux), quand on connaît le taux de réussite, juste de passer des écrits pour être convoqué aux oraux.
Voici les quelques enseignements qu’il y a à en tirer.
Des horaires précis sont affectés à chaque candidat, sur la convocation. Chaque candidat se présente au “comptoir d’accueil” au plus tôt 15 minutes avant l’heure de passage. Une étiquette autocollante lui est remise.
Chaque candidat récupère également un coupon d’épreuve (coloré) auprès du personnel de la Chambre Nationale.
Les candidats ont déjà connaissance de leurs notes des écrits.
Les candidats piochent le sujet dans une corbeille posée à l’entrée de la salle. Ils préparent leur sujet dans une salle. Le tiers temps est respecté.
Il n’y a pas de codes pour préparer.
Épreuve juridique : pas de temps de préparation. L’épreuve commence directement devant le jury.
Pour les autres épreuves, le personnel de la Chambre Nationale cherche les candidats une fois le temps écoulé, pour les mener à la salle de l’épreuve.
Le candidat doit s’asseoir sur une chaise, dans le couloir et devant la salle, en attendant d’être reçu.
Le jury demande souvent : “vous êtes sûr-e ?“
Une candidate m’a dit : “Tous les juries sont bienveillants“.
En anglais, les candidats ont préparé en amont une présentation personnelle de leur parcours, de leurs passions, de ce qu’ils aiment dans la profession.
Après chaque oral, les candidats peuvent patienter en salle d’attente si l’épreuve suivante a lieu dans un délai inférieur à 15 minutes.
Sinon, il leur est demandé de sortir du centre d’examen.
Dans le couloir, il y a une machine distribuant des boissons chaudes. Je te conseille d’avoir une bouteille d’eau, pour éviter une bouche sèche à cause du stress.
Je te souhaite beaucoup de réussite pour la suite de ton parcours !
Voici les dernières actualités relatives à l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice : clique ici.
Voici le programme de l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice : clique ici pour lire l’arrêté du 19 octobre 2020 fixant le programme, les conditions d’organisation et les modalités de l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice.
Je t’en donne un extrait, pour pouvoir te préparer au mieux :
“Les épreuves comprennent :
1° Une interrogation orale d’une durée de vingt minutes, portant sur l’une ou plusieurs des matières suivantes : la procédure civile appliquée aux activités des commissaires de justice ; les procédures civiles d’exécution ; les commissaires de justice et la preuve ; les commissaires de justice et l’immeuble. La note est affectée d’un coefficient 4.
2° Une interrogation orale d’une durée de vingt minutes portant sur l’une ou plusieurs des matières suivantes : les prisées et les ventes judiciaires, et arts et techniques. La note est affectée d’un coefficient 3.
3° Une interrogation orale d’une durée de quinze minutes portant sur la réglementation professionnelle, la gestion et le management d’un office de commissaire de justice. La note est affectée d’un coefficient 2.
4° Une interrogation orale facultative, d’une durée de quinze minutes, portant sur le module perfectionnement en art. La note est affectée d’un coefficient 2.“
Pour t’en donner une idée, ce programme couvre la réglementation professionnelle, la déontologie, la discipline, les conditions d’exercice de la profession, la tarification, la procédure civile appliquée aux activités des commissaires de justice, et bien d’autres sujets passionnants.
Échanger avec des candidats, comprendre les attentes du jury, les questions posées…
Je crois fermement en l’entraide, le partage et la bienveillance dans cette profession. Certains ne partagent pas mon avis, mais ce n’est pas grave. Ce qui me frappe, c’est la dynamique de mon groupe Facebook d’entraide et de partage !
Je serai donc à Paris pour en savoir plus sur cette session de l’examen. Voici tous les liens utiles, y compris celui de l’INCJ qui détaille le déroulement de l’épreuve :
Si tu souhaites échanger avec d’autres candidats, n’hésite pas à nous rejoindre en laissant ton email ci-dessous ! Je sais combien c’est une épreuve morale de présenter cet examen. La solidarité, le partage et l’entraide sont essentiels. Il ne faut pas rester isolé-e.
Si tu te sens un peu seul pendant tes révisions, rejoins-nous sur le groupe Facebook d’entraide et de partage. C’est entièrement gratuit.
Tu es libre de poser toutes les questions que tu souhaites. Après tout, nous avons tous commencé quelque part. Moi aussi, avant d’obtenir mon diplôme, j’étais ravie de trouver des personnes qui avaient un peu plus d’expérience que moi !
Pour conclure, je te souhaite beaucoup de réussite dans ton parcours. Et n’oublie pas : tu peux recevoir mon ebook sur les 5 erreurs courantes qui empêchent de réussir l’examen de commissaire de justice. Clique juste en-dessous !
Je suis bien arrivé à Paris pour en savoir plus sur les oraux de l’examen d’aptitude à l’exercice de la profession de commissaire de justice, et partager avec toi et mes abonné-es ce que j’ai appris, pour que vous vous prépariez au mieux !
Examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice : ce que tu dois savoir
Il fait nuit. Je marche jusqu’à mon hôtel qui est assez proche du lieu des oraux.
5 informations importantes sur l’examen d’aptitude de commissaire de justice
https://youtu.be/wv1qXI-rsAM
Conseil numéro 1 : Prendre un hôtel proche du lieu des oraux de l’examen d’aptitude
Si tu peux, économise et prends un hôtel le plus proche possible du lieu des oraux.
Pourquoi ?
Parce que cela te permet de limiter ton stress, car tu sais que même s’il y a une grève, un accident de métro, de RER ou je ne sais quoi, tu seras quand-même proche à pied du lieu des oraux. Ça enlève un stress supplémentaire.
En route pour les oraux !
Conseil numéro 2 : Se préparer au bruit ambiant dans Paris
Oh là là ! Rien que de marcher dans Paris, avec les sirènes, la pollution, le bruit, le stress… Force aux candidats !
Il faut vraiment être zen à l’intérieur. Même moi qui ne passe pas les oraux, je suis stressé juste d’être ici, alors que j’adore Paris.
Conseil numéro 3 : Visualiser les lieux où se déroule l’examen d’aptitude, connaître les règles, diminue le stress
Dans la vidéo, je donne les informations suivantes :
Je montre l’immeuble parisien où se déroulent les oraux, pour que tu puisses repérer les lieux. Je t’invite à te rendre sur place la veille par exemple, car il est prouvé que la visualisation diminue le stress (et j’espère contribuer modestement à réduire aussi ton stress en ayant filmé le bâtiment extérieur !)
À l’intérieur, je n’ai pas filmé bien sûr.
J’ai décliné mes nom, prénom, qualité ainsi que l’objet de ma visite à une représentante de la Chambre Nationale.
L’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice, composé de plusieurs oraux, n’est pas public.
J’ai compris que ma présence, même à l’extérieur du bâtiment, n’est pas souhaitée. Je suis partie tout de suite mais j’ai compris l’organisation de ces épreuves :
Des horaires de convocation sont communiqués en amont aux candidats, sur une convocation aux oraux.
Chaque candidat doit se présenter à la borne d’accueil avant et après chaque épreuve. Remise et restitution d’un coupon.
Une salle d’attente est aménagée pour les candidats aux épreuves, si l’horaire de l’épreuve suivante est proche. Sinon, les candidats doivent sortir du centre d’examen.
Les candidats portent une étiquette autocollante sur leur veste de tailleur ou de costume, étiquette fournie par l’organisation.
Conseil numéro 4 : être au clair sur le programme de l’examen d’aptitude
Je vais te raconter une anecdote.
2 semaines avant les oraux, j’ai organisé une session d’entraînement pour réussir l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice.
Une candidate ne s’était pas DU TOUT renseignée sur la durée de chaque épreuve : elle ignorait le temps de préparation, le temps de présentation devant le jury.
Comment peut-on réussir dans ces conditions ?
Si tu ne t’es pas encore renseigné-e, voici les informations essentielles à connaître.
Les 4 oraux de l’examen d’aptitude sont :
Épreuve A : procédure civile appliquée aux activités de commissaire de justice ; les procédures civiles d’exécution ; les commissaires de justice et la preuve ; les commissaires de justice et l’immeuble (20 minutes) ;
Épreuve B : les prisées et les ventes judiciaires, et arts et techniques (20 minutes) ;
Épreuve C : réglementation professionnelle, la gestion et le management d’un office de commissaire de justice (15 minutes) ;
Épreuve D : perfectionnement en art (15 minutes) ;
Pour la préparation, les candidats laissent leurs affaires dans une salle etconservent uniquement sur eux convocation, pièce d’identité et stylo.
Le sujet de l’épreuve est tiré au sort par le candidat. Le candidat lit le sujet seulement une fois installé à la “table de composition” !
Une fiche de note doit être signée.
Un minuteur est fourni dans la salle de préparation.
Des codes et des feuilles de brouillon sont fournies sur la table.
Une fiche candidat est présentée lors de l’épreuve.
Pour la concentration de tous, le silence est de mise !
Je trouve le personnel de la Chambre Nationale très agréable et compétent. Pour l’anecdote, des bonbons ont été mis à la disposition des candidats, c’est adorable !
Ma journée étant finalement libre, j’en ai profité pour :
Écrire de nouveaux articles très complets sur mon blog Devenir Commissaire de Justice : clique ici pour découvrir le blog ! J’écris exclusivement pour t’aider à réussir à ton tour ! J’ai travaillé dans l’adorable café Le Robinet d’Or à Paris. Je les remercie pour leur accueil chaleureux.
Organiser (pour le soir-même) une rencontre sur Paris “en dernière minute” pour les membres de ma communauté. Abonne-toi en laissant ton email sous cet article, pour être tenu-e informé-e de la prochaine rencontre de la communauté des futurs commissaires de justice qui se bougent et s’entraident ! Tu es le ou la bienvenu-e, même si c’est la première fois et que tu ne connais personne 🙂 nous t’intégrerons au groupe avec plaisir.
Marcher dans Paris… Dans la vidéo ci-dessus, tu verras que j’ai souhaité partager avec toi de jolis lieux de la capitale. Car “L’important n’est pas la destination, mais le chemin” 🙂
Conseil numéro 5 : T’entourer de personnes ayant le même objectif que toi, ou l’ayant déjà réussi
Concernant la rencontre imprévue “comme ça, parce que j’ai eu l’idée en dernière minute” : j’ai prévenu quelques heures avant, et des personnes de ma communauté sont venues à ma rencontre ! Je te laisse découvrir cela en vidéo 🙂
Vous avez été nombreuses à me dire que vous n’êtes pas à Paris : vous êtes un certain nombre dans le sud surtout. Si je peux prévenir un peu avant pour une prochaine fois, ce sera avec plaisir ! En tout cas, j’ai hâte de retrouver les personnes de la communauté.
Clap de fin sur une super soirée avec les membres du groupe et de la communauté qui m’ont rejoint à Paris.
Merci beaucoup d’avoir fait la route ; vous êtes venus de très loin. Donc, un grand merci, en direct de la chambre d’hôtel !
D’ailleurs, dans ce quartier où les oraux sont organisés, si jamais vous voulez préparer votre voyage pour les oraux, je trouve que les prix ont beaucoup monté. Je trouvais des prix plutôt autour de 300-400 euros la nuit…! Qui peut payer cela ?
J’estime que c’est important d’être logé dans le quartier où on passe un examen. Comment j’ai fait ? J’avais beaucoup économisé à l’époque. Et aujourd’hui, j’ai trouvé un hôtel à 285 ou 290 euros pour deux nuits.
Si tu le souhaites, je peux mettre le lien en commentaire ? L’hôtel n’est pas méga top, mais moi je m’en fiche, je n’ai pas besoin de grand chose pour être heureuse 😉
Et justement, pouvoir voir certains d’entre vous, échanger, se rassurer, partager des expériences… C’est ce qui me rend heureuse, tout simplement. Donc, merci beaucoup pour votre accueil, ou quand vous laissez un like, un commentaire, un coeur ! Cela me touche beaucoup et me fait vraiment plaisir.
Ainsi s’achève ce voyage à Paris. Je vous souhaite beaucoup de réussite pour la suite et je vous dis à très vite dans une prochaine vidéo. Ciao !
Pour fêter les 900 membres sur notre groupe Facebook d’entraide Devenir Commissaire de Justice, j’ai décidé d’organiser un jeu gratuit pour toi et pour tous les membres !
Gagne mon livre préféré dans notre domaine…
À gagner : 2 livres “Procédures civiles d’exécution“, dont Maître Hoonakker est l’auteur, aux éditions Larcier (12ème édition 2024, valeur 33,00 euros).
Rappel : comment rejoindre notre groupe Facebook d’entraide et de partage ?
Il suffit de laisser ton email en bas de l’article : en même temps que tu reçois gratuitement le livre sur les 5 erreurs à éviter pour réussir l’examen de commissaire de justice, je t’offre en bonus l’accès au groupe Facebook gratuit.
Je réponds à une question qui m’a été posée, à savoir : “quels sont les livres recommandés pour réussir l’examen d’entrée de commissaire de justice ?”
On m’a aussi demandé si je connais des fiches pour réviser les baux commerciaux.
Cette question est aussi valable pour l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice !
J’ai décidé de découper mes réponses sur les livres recommandés, en fonction des matières.
Aujourd’hui, parlons des baux commerciaux parce que cela fait partie du programme et que c’est une matière très importante dans la profession.
Pourquoi apprendre les baux commerciaux ?
Les baux commerciaux sont, à ma connaissance (en tout cas aux dernières informations), la matière qui fait le plus de sinistres au niveau du service de la Chambre nationale. Donc, c’est une des raisons pour lesquelles elle est très importante aux yeux du jury.
Et c’est une autre raison, également, pour lesquelles il est très important de te former pour éviter tout sinistre dans le futur.
Sois un professionnel aguerri.
Sois un professionnel qui se tient au courant des veilles juridiques et jurisprudentielles.
Et pour cela, avoir un livre à jour, c’est très important.
Quel livre choisir pour une formation baux commerciaux rapide et efficace ?
Ce sont des professionnels des baux commerciaux qui ont pris la plume.
Si tu ne connais pas encore les guides chez Lexis Nexis, j’aime beaucoup parce qu’ils font preuve de synthèse et d’esprit pratique.
En fait, si tu veux, le sommaire du guide des baux commerciaux est présenté sous forme de fiches.
Fiches sur les baux commerciaux
Fiche 5 : la capacité juridique de conclure un bail commercial.
Fiche 14 : la durée du bail commercial.
Fiche 15 : les baux commerciaux non statutaires en raison de leur brève durée.
Je propose un focus sur la fiche 14 (je montre en vidéo un court extrait à l’écran).
Et tu vois qu’ils répondent à la question avec un plan.
Cela aide pour toujours mieux structurer notre esprit en tant que juriste.
Pour la durée du bail commercial, le plan proposé, c’est d’abord la durée initiale du bail et ensuite la durée du bail renouvelé, puisque tu sais que les règles ne sont pas les mêmes.
Tu as également d’autres encadrés avec des remarques pratiques.
Par exemple, ici, l’auteur de la fiche attire notre attention sur le fait que “il est de pratique assez courante entre les propriétaires et les locataires saisonniers de permettre à ces derniers de laisser du matériel et des articles en stock dans le local, souvent avec la contrepartie de la charge des abonnements au compteur d’eau ou d’électricité.
Le piège se referme parfois sur l’une ou l’autre des parties, car la requalification de la convention saisonnière en bail commercial statutaire s’avère alors possible.”
Voilà, ce sont des choses auxquelles on ne pense pas forcément mais qui peuvent tout à fait se présenter en consultation juridique.
Quelques pages plus loin, l’auteur nous donne un exemple de clause par rapport à la durée de renouvellement.
Et si tu as besoin de renforts sur quelques-uns des sujets des baux commerciaux, n’hésite pas à aller voir ce guide. Nous pouvons également nous entraîner ensemble ! Contacte-moi sur claire@devenir-commissaire-de-justice.fr
Je te souhaite beaucoup de réussite pour la suite de ton parcours et je te dis à très vite dans la prochaine vidéo de ce défi “30 vidéos en 30 jours” !
J’ai relevé pour tes révisions 3 jurisprudences intéressantes en matière de bail commercial.
1. Nullité pour erreur d’un bail commercial : une augmentation exponentielle des charges ne suffit pas
Une augmentation exponentielle des charges locatives dans les trois ans suivant la conclusion du bail ne suffit pas à entraîner son annulation pour erreur du locataire sur ses qualités substantielles, faute d’éléments pour apprécier le vice lors de la conclusion du bail.
Source : Cass. 3e civ. 15-2-2023 n° 21-23.166 F-D, Sté Palmer-plage c/ SARL Access global security Lien vers l’article
2. Titulaire d’un bail dérogatoire resté dans les locaux au-delà du terme : renonciation au statut
Le locataire, titulaire d’un bail de courte durée dérogeant au statut des baux commerciaux, qui reste dans les locaux au terme du bail en payant une indemnité d’occupation et non un loyer ne renonce pas de façon non équivoque à se prévaloir du statut.
Source : Cass. 3e civ. 15-2-2023 n° 21-12.698 F-D, A. c/ Sté Marie-Lucile Lien vers l’article
3. Le locataire commercial perd son droit de préférence en cas de vente judiciaire des biens du bailleur
En cas de liquidation judiciaire du bailleur, un locataire commercial ne peut pas exercer son droit de préférence sur les locaux lorsque ceux-ci font l’objet d’une vente de gré à gré autorisée par le juge-commissaire.
Jurisprudence bonus, pour te distinguer de 95% des autres candidats : clique ici !
Voici le type d’actualités juridiques que je partage aux membres de mes programmes d’accompagnement pour réussir les examens : examen d’entrée de commissaire de justice, examen d’aptitude à l’exercice de la profession de commissaire de justice, coaching individuel avec focus sur les points importants pour la candidate etc.
Exemples de messages que je reçois, suite à mes partages :
Ou encore ce type de messages, qui me touchent énormément !
Clique ci-dessous pour t’abonner gratuitement à la newsletter où je partage des actualités juridiques, des astuces pour réussir, et surtout mon ebook sur les 5 erreurs à éviter quand on révise l’examen !
L’article L. 145-14 du code de commerce, dans sa rédaction issue de l’ordonnance du 18 septembre 2000, dispose que « Le bailleur peut refuser le renouvellement du bail. Toutefois, le bailleur doit, sauf exceptions prévues aux articles L. 145-17 et suivants, payer au locataire évincé une indemnité dite d’éviction égale au préjudice causé par le défaut de renouvellement. Cette indemnité comprend notamment la valeur marchande du fonds de commerce, déterminée suivant les usages de la profession, augmentée éventuellement des frais normaux de déménagement et de réinstallation, ainsi que des frais et droits de mutation à payer pour un fonds de même valeur, sauf dans le cas où le propriétaire fait la preuve que le préjudice est moindre ».
Tu imagines que c’est un montant qui peut très vite chiffrer haut… C’est pourquoi un bailleur estime que cela est disproportionné par rapport au préjudice, et il reproche à cette disposition que l’indemnité ne soit pas plafonnée.
(Réflexion personnelle : c’est vrai que c’est source d’insécurité juridique.)
Le bailleur reproche aussi une rupture d’égalité (je n’entre pas dans le détail des arguments, dans un esprit de synthèse, mais tu peux aller lire la décision si cela t’intéresse).
Le Conseil constitutionnel reconnaît qu’il s’agit d’une atteinte au droit de propriété, mais qu’elle est légitime car le législateur poursuit ici un but d’intérêt général, à savoir maintenir la poursuite d’une activité commerciale et artisanale et assurer la viabilité des entreprises.
Le Conseil estime que cette indemnité est encadrée de conditions (que le locataire ait bien exploité le fonds de commerce pendant 3 ans) et encadrée dans son calcul (le préjudice correspond uniquement à la part de la valeur marchande du fonds de commerce perdue).
Photo John Guccione
De plus, le bailleur peut toujours louer son bien ou le vendre, donc l’atteinte au droit de propriété n’est pas disproportionnée.
Le Conseil termine ainsi sa décision : “Il résulte de ce qui précède que les dispositions contestées, qui ne sont pas entachées d’incompétence négative et ne méconnaissent pas non plus la liberté contractuelle ou la liberté d’entreprendre, ni aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit, doivent être déclarées conformes à la Constitution.”
Tu veilleras à bien informer le bailleur si tu as une consultation juridique sur le sujet.
Me préparer puis réussir l’examen de commissaire de justice m’a permis de comprendre l’importance du travail en groupe et de la communauté. Dans cet article, je te dévoile un bon plan pour travailler en bibliothèque à Paris et trouver des partenaires de révision. Suivez le guide !
1. L’importance du travail en groupe pour réussir l’examen de commissaire de justice
Lors d’une récente rencontre avec des membres de ma communauté à Paris, j’ai souhaité leur transmettre que le travail en groupe était une clé essentielle pour réussir l’examen de commissaire de justice.
Échanger avec d’autres candidats, partager ses connaissances et s’entraider peut considérablement améliorer les chances de succès.
Certains travaillent en visioconférences, certains décident de créer un groupe de révisions pour se soutenir mutuellement dans les préparatifs.
2. Bon plan : Travailler en bibliothèque à Paris pour une ambiance inspirante !
Pour ceux qui cherchent un lieu propice à la révision en groupe à Paris, la bibliothèque Sorbonne Nouvelle est un excellent choix.
Située à Nation, cette bibliothèque offre un environnement calme et inspirant pour étudier efficacement. Et bonne nouvelle, elle est totalement gratuite !
Si tu n’es plus officiellement étudiant, il suffit de te rendre à l’accueil pour obtenir une carte de bibliothèque gratuite et accéder à ses ressources.
3. Comment rejoindre ou créer un groupe de révisions ?
Si tu es à Paris ou en région parisienne et que tu cherches des partenaires de révisions, commente sous cet article. Je serai heureuse de mettre en relation ceux qui souhaitent former un groupe de révisions. De même, si tu lis cet article dans le futur, consulte les commentaires pour trouver un groupe déjà constitué ou créer le tien en laissant un commentaire.
Conclusion :
La réussite de l’examen de commissaire de justice repose sur un mélange de détermination, de partage et de travail en groupe.
Tout au long de mon défi de 30 vidéos en 30 jours, j’ai fait mon maximum pour te transmettre l’importance de s’entourer de personnes motivées et impliquées : qu’elles soient en train de réviser comme toi, ou qu’elles aient déjà réussi !
La bibliothèque Sorbonne Nouvelle offre un cadre idéal.
N’oublie pas de rejoindre la première communauté d’entraide et de partage de la profession pour ta préparation ! En téléchregeant mon livre “Les cinq erreurs les plus courantes qui empêchent de réussir l’examen de commissaire de justice”, tu reçois le lien vers notre groupe privé d’entraide et de révisions. Ensemble, allons plus loin dans la réussite de cet examen exigeant. Merci de me suivre dans cette aventure passionnante !
Claire : dévouement, prépa et réussite aux examens de commissaire de justice
Bienvenue sur le blog Devenir Commissaire de Justice, conçu et rédigé par moi-même, Claire.
En plus d’être diplômée et auteur de ce blog, j’anime également une chaîne YouTube où je partage régulièrement des conseils et des informations précieux pour celles et ceux qui souhaitent réussir leurs examens de commissaire de justice.
Une rencontre touchante
Récemment, j’ai reçu un email d’une membre de mon programme d’accompagnement, qui m’a beaucoup touché. Ces temps-ci, nous nous sommes beaucoup entraînés pour les oraux de commissaire de justice, une étape clé pour la réussite des examens !
Pour faciliter ce processus, j’ai organisé des oraux blancs afin que chacun puisse se préparer dans des conditions proches de celles de l’examen réel.
L’email que j’ai reçu suite à ces sessions m’a fait prendre conscience de l’impact de mon dévouement.
Parfois, on est tellement absorbé par nos propres efforts, comme l’étude ou la révision, qu’on ne réalise pas vraiment tout ce que l’on fait pour aider les autres. Pour ma part, j’ai organisé des sessions d’oral blanc même pendant les weekends et les jours fériés, car je crois fermement que la réussite demande du travail, même en-dehors des heures “normales”.
Le dévouement : un chemin vers la réussite
Cet email m’a permis de comprendre à quel point je suis dévouée à la réussite des membres de mon programme ! S’il faut intervenir pendant un weekend prolongé, je le fais sans hésiter. Après tout, mon objectif principal est d’aider mes élèves à réussir. Voici le fameux message :
Je ne me rends pas toujours compte de l’ampleur de mon dévouement, car pour moi, cela me semble tout à fait naturel ! C’est donc presque surprenant de voir à quel point cela peut avoir un impact sur les autres 🙂
Si tu cherches à réussir l’examen d’entrée ou l’examen de sortie de commissaire de justice, sache qu’il existe des personnes dévouées, qui aiment ce qu’elles font et qui sont prêtes à t’accompagner dans ton succès. Ces personnes n’hésiteront pas à travailler le week-end, à répondre à tes emails le soir, et à être entièrement consacrées à ta réussite…
Car la réussite est une trajectoire : je t’accompagne à trouver, ensemble, la tienne !
Vos témoignages sur ma “prépa” commissaire de justice
Je souhaite partager avec vous quelques témoignages que j’ai reçus sur mon programme d’accompagnement. Ces retours mettent en évidence le dévouement comme un fil rouge de l’approche que j’adopte pour aider mes élèves à réussir l’examen de commissaire de justice !
Le dévouement est quelque chose que je considère comme naturel, et je comprends maintenant combien il est précieux pour ceux que j’aide. Je suis ravie de pouvoir partager cette prise de conscience avec vous et je suis impatiente de continuer à vous accompagner sur le chemin de la réussite 🙂
Je vous souhaite une excellente journée et beaucoup de succès pour la suite de votre parcours !
Claire est une experte dédiée à la réussite de ses élèves dans les examens de Commissaire de Justice. Son blog et sa chaîne YouTube sont des ressources précieuses pour ceux qui cherchent des conseils et un accompagnement fiables pour réussir leurs examens.
Bienvenue sur mon blog pour réussir l’examen de commissaire de justice ! Aujourd’hui, parlons du colloque organisé par l’INCJ pour le premier anniversaire de la profession de commissaire de justice.
Pour recevoir gratuitement mon ebook sur les 5 erreurs à éviter pour réussir l’examen de commissaire de justice, clique ici : https://www.devenir-commissaire-de-justice.fr/bienvenue-depuis-youtube/
Dans cette vidéo, je te donne lecture du programme du colloque du 14 juin 2023, qui a été organisé à La Rochelle par l’Institut National de Formation des Commissaires de Justice pour l’anniversaire de la profession de commissaire de justice. Je trouve les sujets passionnants ! Une masterclass au choix parmi 5 thèmes est proposée en petit groupe en fin de journée, juste avant la remise des diplômes aux étudiants ayant réussi l’examen d’aptitude à la profession de commissaire de justice.
Si tu es nouveau ici, tu peux recevoir gratuitement mon e-book : “Les 5 erreurs les plus courantes à éviter lorsque l’on commence à réviser l’examen de commissaire de justice”. Il te suffit de laisser ton adresse email sous cet article et tu le recevras sous 5 minutes dans ta boîte mail.
Pourquoi le 14 juin ? L’Institut souhaite célébrer l’anniversaire de cette nouvelle profession de commissaire de justice. Cet événement m’intéresse beaucoup, donc j’y participerai. Tu as les liens ci-dessus.
L’objet du colloque sera de faire un point rétrospectif et prospectif du rapprochement des professions de commissaire-priseur judiciaire et d’huissier de justice. Quels défis ont dû être relevés ? Quelles difficultés restent à surmonter ?
Toutes ces questions seront traitées par des praticiens et universitaires à l’appui d’exemples concrets tirés de la pratique professionnelle.
En fin de journée, en plus de partages d’actualités législatives et jurisprudentielles en lien avec la profession, les participants suivront une masterclass sur un thème spécifique de leur choix.
Pour te faire le résumé de la journée :
Accueil des participants à 8h30
Allocutions d’ouverture à 9h
Table ronde sur les défis de la nouvelle profession avec plusieurs commissaires de justice
Pause café, pour se connecter entre nous et entretenir notre réseau
Table ronde sur les prisées et les responsabilités
Pause déjeuner
Reprise à 14h sur le sujet : “Adapter ses pratiques professionnelles aux évolutions législatives et jurisprudentielles“
A partir de 15h15, choix entre plusieurs masterclass
Si tu envisages d’y participer, laisse un commentaire sous la vidéo. Si suffisamment de personnes sont intéressées, je pourrais organiser un dîner la veille de l’événement ou le soir même, pour que nous puissions échanger et partager nos astuces !
Voilà, j’espère t’y retrouver le 14 juin.
Que tu sois en train de réviser ton examen, que tu sois déjà commissaire de justice ou simplement intéressé par la profession, tu es le bienvenu ! Je te souhaite une excellente journée, bonne révision et à bientôt dans une prochaine vidéo de ce défi “30 vidéos en 30 jours” 🙂
Retrouve tous les articles de mon blog Devenir Huissier, toujours d’actualité aussi (seul le nom de la profession a changé, ainsi que les modalités de l’examen mais ces articles restent pertinents pour ta préparation)
En alternance, pendant ta formation de commissaire de justice, est-ce qu’il y a de l’entraide dans les études de commissaire de justice, concernant les stagiaires ou les nouveaux arrivants ?
Aujourd’hui, je voulais te parler d’une question qu’on m’a posée suite à la rencontre que j’ai organisée à Paris, un peu en dernière minute. Donc désolée pour toutes les personnes qui auraient voulu venir et qui m’ont répondu qu’ils viennent de loin ! La prochaine fois, je vous préviendrai à l’avance et j’espère te rencontrer !
Et j’ai encore reçu bien d’autres messages 🙂 merci beaucoup !
Effectivement, c’est promis : dès que je reviens à Paris, je te préviendrai avec plusieurs jours, plusieurs semaines d’avance 😀
Une inquiétude d’une personne que j’ai rencontrée était de savoir si dans une étude, il y a de la solidarité, de l’entraide ?
Autrement dit, est-ce que quand la personne va trouver une alternance ou une étude pour travailler, et suivre en parallèle la formation de l’INCJ, elle sera formée à l’étude, ou laissée livrée à elle-même et seule ?
https://youtu.be/MYxpjLE1Wtc
Est-ce qu’une nouvelle recrue est supposée être tout de suite performante ? etc.
C’est une inquiétude de laquelle je n’étais pas consciente !
C’est pour ça que j’aime beaucoup parler avec vous, parce que je crée des vidéos pour vous, je crée des articles pour vous.
Si ça peut te rassurer : dis-toi bien que si toi tu te poses une question, il y a très certainement 10 personnes qui se la posent, peut-être même 200 !
Donc, je vais répondre à cette question, mais avant ça, je te rappelle que tu es libre de recevoir gratuitement mon livre des 5 erreurs courantes qui empêchent de réussir le concours d’entrée de commissaire de justice. Tu as le lien en juste sous l’article, tu peux le recevoir gratuitement en laissant ton email.
Aujourd’hui, je réponds à la question : est-ce qu’il y a de l’entraide dans les études ?
Mon constat : une entraide générale dans les études de commissaire de justice !
Alors, bien sûr, ce n’est pas une vérité universelle, mais un avis.
J’ai travaillé dans plusieurs études. Je partage ma propre expérience qui ne sera peut-être pas révélatrice de l’expérience d’autres personnes.
Je peux te dire globalement que ça s’est plutôt bien passé et qu’il y a plutôt de l’entraide dans les études. Je vais t’expliquer pourquoi.
Je dirais que globalement, le personnel est plutôt dans l’entraide et dans le partage. Après, c’est vrai que ce sont des valeurs que je porte, puisque je te rappelle que ici, tu es dans la première communauté d’entraide et de partage pour la réussite de l’examen de commissaire de justice, pour ta réussite, pour l’entrée dans la profession. Donc, peut-être que c’est quelque chose que j’inspire également au sein d’une étude.
Encore une fois, ce n’est peut-être pas très objectif et je l’assume complètement.
Bien réussir son intégration dans une étude de commissaire de justice : mon conseil
Quand on vient dans une démarche d’humilité en disant : “Voilà, j’ai tout à apprendre quand on rentre dans la profession“, la personne en face sera sensible, en principe.
N’hésite pas à lui dire que tu vas être attentif ou attentive à ses explications. Pour cela, je te conseille vraiment d’avoir de quoi prendre des notes pour tes premiers jours, tes premières semaines.
Et même pour être honnête, moi j’avais toujours de quoi prendre des notes, même après plusieurs mois, voire plusieurs années d’exercice dans une étude, parce que tu as TOUJOURS des nouvelles choses à apprendre.
Tu sais bien que la loi change tout le temps !
Quand une personne de l’étude te forme, surtout prends des notes, parce que ça montre que tu respectes le savoir qu’elle te transmet, les connaissances qu’elle te transmet, et que tu pourras être autonome ensuite.
Parce que dans une étude de commissaire de justice, tu sais qu’il y a des délais à respecter, il y a du stress, il y a parfois des situations un peu tendues. Donc une personne qui prend le temps de t’expliquer les choses, vraiment respecte-la et rends-lui en retour. Tu remarques que, même si tu démarres, il y a des choses que tu peux déjà faire.
Je te donne un exemple. N’hésite pas à lui dire merci, tout simplement, et puis à lui dire qu’elle peut compter sur toi si elle a besoin d’aide pour quelque chose dans le futur.
Alors, au niveau masculin, là, attention, (je vais peut-être me faire un peu sermonner, mais c’est pas grave) ce n’est pas forcément bien pris. Mais en tout cas, au niveau féminin, c’est vrai que quand on propose son aide, moi quand on me propose de l’aide, ou quand moi j’en propose, c’est vraiment une marque de respect, une marque même d’affection si c’est dans le cercle familial ou amical.
Parfois, quand on s’occupe d’un client institutionnel (ça veut dire un client qui envoie beaucoup de dossiers, dont la procédure est similaire ou quasiment similaire, ou le process se ressemble d’un dossier à l’autre, même si c’est toujours personnalisé au débiteur, bien sûr) tu peux proposer de créer une pochette de dossier, ou imprimer les pochettes, ou mettre en forme les significations, ou vérifier ci, vérifier ça, peu importe ! Ou apporter des actes.
Trouve quelque chose qui est accessible, même à n’importe quel débutant, juste pour montrer ta bonne volonté. Je trouve que ça créera une bonne ambiance au niveau de ton accueil et de ton intégration dans l’étude.
Allez, je te partage une anecdote personnelle dans une étude où j’ai travaillé.
Mon expérience dans les études de commissaires de justice : pourquoi l’entraide a changé ma vie !
La première clerc de l’étude, que je vois encore aujourd’hui et que j’aime énormément (si tu passes par là, je te salue !) s’occupait de dossiers institutionnels, justement.
Par respect du secret professionnel, je n’ai pas le droit de dire quel client c’était, évidemment, et quel type de dossier c’était. Mais c’était un client qui pouvait envoyer des dossiers par centaines, en quelques minutes seulement.
Pour mettre tout ça en forme, pour pouvoir préparer les dossiers, préparer les actes de signification, les présenter au commissaire de justice pour signature, puis ensuite que le clerc significateur puisse aller les porter aux destinataires des actes, ça demande tout un travail de préparation.
Personnellement, je n’étais pas du tout chargée de ce client-là.
Mais voyant que les dossiers n’en finissaient pas et que l’heure avançait (on était déjà en fin d’après-midi), je lui ai proposé de rester et d’agrafer avec elle. Mettre en forme les actes de signification, tout simplement.
J’habitais à plus d’une heure de l’étude, elle me disait : “Mais non, mais vu l’heure, il faudrait que tu rentres.” Je réponds : “Écoute, moi j’aimerais aussi pouvoir compter sur les autres alors je t’aide avec plaisir, on est une équipe.”
Je n’avais pas quelque chose de spécial à faire ce soir-là, j’étais déjà diplômée à l’époque.
Si tu n’es pas encore diplômé-e, c’est peut-être un peu différent, il faut vraiment consacrer ton temps à ta formation. J’ai dit à ma collègue que pour moi, c’est important, l’entraide et la solidarité. Donc, voilà, ça me fait plaisir.
On a travaillé plusieurs heures ensemble, on discute, et puis on met en forme tout ça, elle a pu rentrer plus tôt chez elle. Pour moi, c’est quelque chose d’assez naturel.
C’est une personne que je respecte, que j’appréciais déjà beaucoup à l’époque. Dans les faits, ça a créé entre nous une vraie solidarité, une vraie amitié même par la suite ! Donc je pense qu’on a tout à gagner à être dans l’entraide, dans le partage, dans l’échange. Je suis une vraie convaincue de ces valeurs-là, comme tu le sais. Je te rappelle que j’ai créé la première communauté d’entraide et de partage avec le groupe Facebook (tu reçois le lien en même temps que tu reçois l’ebook des erreurs à éviter) puis ensuite avec les programmes Bootcamp Réussite Commissaire de Justice.
Pour finir sur cette question : rassure-toi si tu vas rentrer dans une étude de commissaire de justice. Fais de ton mieux et tu vas vivre une superbe expérience !
Il est possible d’arriver dans une étude où il n’y a pas d’entente, pas d’entraide, etc. Mais ça, tu le ressentiras assez rapidement. Tu peux aussi arriver dans une étude où les personnes s’entendent déjà, ou certaines personnes sont très contentes d’accueillir de nouveaux stagiaires, du nouveau personnel qui a la motivation, qui a la volonté, qui a ses idées. Donc rassure-toi en tout cas sur ce sujet-là.
Pour la petite anecdote, si je devais arriver demain dans une étude de commissaire de justice, même étant diplômée, même ayant de l’expérience, je te rassure, je poserais énormément de questions au personnel, énormément de questions au commissaire de justice !
Parce que les attentes selon les études ne sont pas les mêmes, les attentes des clients ne sont pas les mêmes…
Quand, comme toi et moi, on veut bien faire, quand on a le sens de l’excellence, c’est tout à fait normal d’être un peu “assisté ou aidé” au début. Je ne considère pas que je sois une assistée ou une personne aidée si je pose juste des questions tout à fait pertinentes pour la bonne marche de l’étude.
Par exemple, il existe plusieurs logiciels dans la profession.
Moi, j’en maîtrise un, j’avais travaillé sur un deuxième il y a très longtemps, mais il faudrait vraiment que je le reprenne en main. Même étant diplômée, même étant expérimentée, il y a la barrière (temporaire) du logiciel qui se maîtrise petit à petit, au bout de quelques heures ou quelques jours.
Dès le début, sois confiant-e. Petit à petit, et ça va très bien se passer si tu as le bon état d’esprit ! Et si tu es sur ce blog, c’est que tu as le bon état d’esprit. Donc j’espère que ça t’a vraiment rassuré-e 🙂
Je te rappelle que tu es libre de recevoir mon livre, “Les 5 erreurs les plus courantes qui empêchent de réussir l’examen de commissaire de justice”. Il suffit de renseigner ton email et ton prénom, et tu recevras aussi l’accès au groupe privé d’entraide “Devenir Commissaire de Justice”, où tu pourras poser toutes tes questions et nous te répondrons avec beaucoup de bienveillance, d’entraide et de partage. À très vite !
Pour te préparer au mieux et réussir l’examen d’aptitude (ou examen de sortie) de commissaire de justice, rejoins-nous dans le programme Bootcamp ! Clique ici (places limitées)
6 astuces pour trouver un emploi chez un commissaire de justice : il n’y a pas que la Catégorie Annonces sur le site de la Chambre Nationale !
On est toujours ensemble dans le défi 30 vidéos en 30 jours, que tu retrouves sur ma chaîne YouTube !
Pourtant, c’était mon anniversaire hier, donc j’ai fêté avec ma famille, mes amis, mon chéri.
Et puis aujourd’hui, on a encore vu de la famille, mais voilà, c’est très important pour moi de tenir mes objectifs, et toi aussi si tu passes ton examen.
Si peut-être tu as des journées où tu es en famille comme ça, c’est pas grave, ça n’empêche pas de travailler quand-même ! Utilise chaque minute, pour les mettre au service de ton objectif : réussir le concours de commissaire de justice.
C’est pour ça que je te fais la vidéo depuis la rue, mais ça n’enlève rien à tout ce que j’ai à te dire, et c’est dommage de se priver de te partager tout ce que j’ai envie de te dire juste parce que je suis dans la rue 🙂
Je te partage 6 astuces : 6 astuces pour trouver une alternance ou un emploi chez un commissaire de justice.
Je te rappelle que tu es libre de recevoir gratuitement mon livre des cinq erreurs à éviter pour réussir le concours de commissaire de justice. Tu as le lien juste sous cet article !
Astuce n°1 : pour trouver un emploi chez un commissaire de justice, sois mobile !
Première astuce pour trouver une alternance ou un emploi chez un commissaire de justice, c’est tout simplement d’être mobile.
Parce qu’en fait, tu verras qu’en étant mobile, tu trouveras un emploi très facilement. Ça peut être en France métropolitaine, ça peut être en outre-mer, mais si ça ne s’appelle plus comme ça, peu importe.
Astuce n°2 : le site des annonces de la Chambre Nationale des Commissaires de Justice, une pépite
Deuxième astuce pour trouver facilement une alternance ou un emploi chez un commissaire de justice, c’est le site des annonces de la Chambre nationale. Clique ici pour accéder au site, parce que les employeurs ont vraiment l’habitude de poster sur ce site.
Donc, tu trouveras des offres de stage, même si tu es juste en Master 2 ou par exemple le Master 1, mais également des offres d’emploi.
Et je trouve que, pour l’avoir testé moi-même sur la partie “Demande d’emploi“, on reçoit vraiment beaucoup de réponses assez rapidement dès que c’est publié. En tout cas, moi, j’avais eu plusieurs réponses quand je n’avais pas précisé le secteur, mais c’était vraiment pour faire mon test, et je trouvais ça très efficace.
Et pour celles et ceux d’entre vous qui voudraient gagner un salaire supérieur, j’ai créé un article où je te donne 3 idées simples pour augmenter ton salaire net facilement.
C’est en fait pour les personnes qui souhaitent gagner plus que la convention collective. Et dans cet autre article voisin, je t’ai préparé un système simple qui te permet d’obtenir minimum 175 euros net en plus que ton salaire actuel, sans bouger de ton canapé.
Astuce n°3 : ne sous-estime pas la candidature par email !
Troisième astuce pour trouver un emploi, une alternance chez un commissaire de justice : c’est de postuler par email.
Parce qu’en fait, quand vous téléphonez, vous n’êtes pas sûr du tout de tomber sur l’employeur, sur le commissaire de justice. Alors que par email, les commissaires de justice, en tout cas dans les études où j’étais, regardaient plus attentivement les CV et les lettres de motivation.
Donc, n’hésite pas à les contacter par email, et si tu n’as pas de réponse, n’hésite pas à relancer sous 10 jours environ, et ça montrera ta motivation. Voilà, en mettant toujours bien les formes évidemment !
Astuce n°4 : va sur place, présenter ta candidature dans les études !
Quatrième astuce pour trouver un emploi ou une alternance chez un commissaire de justice. Ce sera pour les plus téméraires d’entre vous. Est-ce que vous oserez aller dans les études ?
Je vous parle de cette stratégie parce que je l’ai testée moi-même.
En fait, tout ce dont je vous parle, ce sont des choses que je fais, et je vous dis clairement ce qui fonctionne ou ce qui ne fonctionne pas 🙂
Aller dans les études, ça marche ! Donc, tu vas tout simplement dans les études avec ton CV imprimé, ta lettre de motivation.
Et en fait, je trouve que ça montre vraiment que vous avez envie de réussir, vous avez envie d’être impliqué dans un emploi ! Et ça, c’est une démarche qui percute vraiment au niveau des employeurs. C’est plutôt rare la détermination 🙂
Les gens veulent un “job” sans bouger leurs fesses de leur canapé…
Même si ce n’est peut-être pas dans cette étude-là que vous serez embauché, ce n’est pas grave. Peut-être que le commissaire de justice va parler de vous à un confrère, à une consoeur qui recherche un collaborateur ou une collaboratrice. Donc, c’est très puissant de se déplacer. Vous allez même tout simplement vous faire connaître, faire connaître votre nom. Donc, ça vaut vraiment le coup !
Astuce n°5 : être témoin du commissaire de justice pour les ouvertures forcées
Cinquième astuce pour trouver un emploi ou une alternance chez un commissaire de justice : là aussi, c’est quelque chose que j’ai testé, et qui en plus m’a fait gagner un peu d’argent en troisième année de droit.
Mais vous pouvez le faire avant la troisième année de droit ou après, ou les deux 🙂
Vous savez que les commissaires de justice sont à la recherche de témoins pour les ouvertures forcées, donc en matière de saisies-ventes notamment. Je te rappelle l’article L. 142-1 du Code des procédures civiles d’exécution : un témoin qui ne soit ni au service du commissaire de justice, ni au service du créancier, bien sûr.
Avantages : ça te permet de voir le terrain, ça te permet de vérifier si le métier te plaît, et ça te permet d’avoir un lienprivilégié avec le commissaire de justice.
Parce que moi, en tout cas, quand j’ai eu l’honneur de faire cette activité-là, c’est sûr que donner rendez-vous très tôt le matin, être dans des endroits un peu particuliers, ça crée des liens, mais ça permet vraiment de voir tout l’aspect du métier. Donc, j’ai trouvé que c’était hyper intéressant ! Même si parfois on est dans des lieux où on se demande un peu ce qu’on fait là… mais voilà, ça fait partie du métier, et peu de gens le font et se proposent sur ce domaine. Je te donne un bon créneau, alors prend-le 🙂
Dans la vidéo, on a été coupés : je vous montre la belle place de la Réunion à Mulhouse, puisque vous savez que moi je vis à Strasbourg, mais que j’aime bien me balader dans de très belles villes du Grand Est !
D’ailleurs, dites-moi en commentaires d’où est-ce que vous nous regardez, d’où est-ce que vous suivez mes conseils ? Je serai très heureuse d’en savoir plus !
Astuce n°6 : utiliser notre réseau direct, qui recèle de trésors !
Sixième et dernière astuce pour trouver un emploi, une alternance chez un commissaire de justice.
Et bien, c’est d’utiliser son réseau direct ! En fait, dans notre éducation et avec notre ego, on n’aime pas trop demander de l’aide bien sûr.
Mais c’est une grave erreur. Si par exemple tu esà la Faculté de Droit, même en Master 2, ou même encore un niveau avant, et bien tu as tout intérêt à solliciter ton professeur, ton chargé de TD, toute personne autour de toi !
Peut-être même un avocat qui te donne cours, en lui demandant s’il connaît un commissaire de justice auprès de qui il pourrait recommander ta candidature, que ce soit pour un stage ou pour un emploi direct.
Je te garantis que le réseau, c’est ce qui permet d’ouvrir beaucoup de portes. Et même si tu ne connais pas très bien ton contact, ce n’est pas grave : tu demandes, au pire on te dit non, et puis au mieux, tu te retrouves avec une alternance ou un stage ou un emploi !
Encore une astuce puissante, que j’ai expérimentée avec succès et que je t’offre avec plaisir, pour te remercier de lire les articles du blogDevenir Commissaire de Justice 🙂
J’espère que cette vidéo t’a plu. Je te dis à très vite pour une prochaine vidéo de mon défi 30 vidéos en 30 jours, que tu retrouves sur ma chaîne YouTube !
Après avoir échangé avec plusieurs centaines de candidats, ceux ayant réussi et ceux ayant échoué l’examen d’entrée, ceux ayant suivi une prépa, voici LA raison pour laquelle tu ne réussis pas l’examen d’entrée de commissaire de justice.
Lis cet article avec attention, si tu réponds oui à au moins une de ces questions :
Tu rêves de rentrer chez toi le soir pour VRAIMENT profiter avec ton / ta partenaire, rendre fiers tes proches, gagner 500 euros nets (MINIMUM !) de plus chaque mois, et ne PLUS avoir à réviser l’examen d’entrée ?
Tu n’as pas envie de tout reprendre de zéro, pour présenter l’examen une nouvelle fois l’an prochain avec les futurs candidats sortant fraîchement de Master 2 ?
Je vais te dire une chose.
Tu as déjà réalisé le plus difficile : les révisions depuis des mois.
Alors continue de réviser, même si ton entourage pro est complètement démotivé (démotivant) ou démobilisé. Peut-être que tu as un entourage négatif ou pessimiste, et cela peut arriver : il ne faut pas leur en vouloir, car c’est juste qu’ils s’inquiètent pour nous.
Tu as du essayer les révisions en mode “bourrage de crâne” comme à la fac.
Il y a aussi la solitude qui pèse, le manque de repères, la fatigue, parfois l’envie d’abandonner.
Peut-être que tu as tout essayé et que tu as envie de baisser les bras, surtout que personne ne te tire vers le haut…
Si c’est le cas, sache que ce n’est pas de ta faute.
Il y a quelque chose qu’on ne nous dit pas.
Reste avec moi jusqu’au bout, parce que je vais t’expliquer comment faire enfin de la prochaine session celle de ta réussite à l’examen d’entrée.
Pourquoi aujourd’hui, c’est ton tremplin vers l’objectif professionnel de devenir commissaire de justice.
Parce qu’après, ce sera trop tard.
Il y a quelques temps, j’étais exactement comme toi.
Ça ne marchait pas.
Des personnes de mon entourage professionnel ne croyaient pas en moi ou, pire, me rabaissaient parce que je n’étais pas encore diplômée…
Et pourtant, j’avais suivi les règles du jeu : valider un Master 2, suivre les cours, faire des stages, faire mes fiches malgré des cours incomplets (parfois faux, pourtant donnés par le professeur !), apprendre vite, ne pas compter mes heures, rendre service sans limites… Et c’est ce qu’il faut faire, non ?
Mais le problème, c’est que le jeu est biaisé.
Il est très dur de réussir : selon les informations communiquée par la Chambre Nationale des Commissaires de Justice lors du colloque de La Rochelle, le taux de réussite de l’examen d’entrée dans la formation de commissaire de justice était autour de 10-11% (comparable à l’entrée à l’École Nationale de la Magistrature), voir moins…
Si on reprend les chiffres, il y a eu 31 candidats admis pour plus de 400 candidats…
Or, on ne nous prend pas au sérieux tant qu’on n’a pas décroché le précieux sésame.
Et c’est à ce moment-là que j’ai compris quelque chose.
J’ai compris qu’il fallait essayer différemment, j’ai compris qu’il y avait peut-être un raccourci.
J’ai compris que si certaines personnes y arrivaient (pas forcément des “rats de bibliothèque”), c’est que c’était possible.
J’ai d’abord essayé de réviser à plusieurs, c’était intéressant mais pas encore suffisant.
Puis j’ai recherché unmentor, une personne qui voudrait bien me guider. Mais j’ai constaté qu’une fois l’examen obtenu, les personnes prenaient un peu la grosse tête et oubliaient d’où elles venaient… donc elles acceptaient de m’aider, sans toutefois y consacrer plus que 5-10 minutes (ce que je comprends).
Puis j’ai tenté de réviser avec plusieurs candidats, mais pas n’importe lesquels… et devine quoi ?
Là il s’est passé quelque chose d’incroyable ! Ça a fonctionné.
Nous avons réussi notre examen !!!
C’est à ce moment que j’ai compris que si je n’avais pas eu les meilleures notes aux examens, aux devoirs, à l’étude, ce n’était PAS de ma faute.
C’était à cause de l’égoïsme ambiant, qu’on nous a inculqué dans le système scolaire et universitaire.
Et ce n’est pas étonnant que j’ai eu à ce point des difficultés.
Pendant des années, on m’a fait croire que seul le travail individuel assure la réussite.
On m’a dit qu’il fallait que je lise TOUT moi-même, que je fiche TOUT toute seule, que je me tienne informée seule… et je les ai crus. Pendant des années, on m’a menti, mais on t’a aussi menti à toi.
Le vrai problème, ce sont les valeurs du XIXème siècle (ère industrielle), qui ont peu évolué dans le système d’apprentissage. Ce sont elles qui nous empêchent d’évoluer en groupe, au profit du travail complètement individualisé comme à l’usine.
Une fois que j’ai réalisé la puissance du groupe et du cerveau collectif, comparée à nos cerveaux seuls, c’est là que j’ai vraiment commencé à avoir des résultats massifs RAPIDEMENT.
Coupler le cerveau collectif à l’aide d’un mentor très impliqué, tu obtiens des résultats EXPLOSIFS.
Par exemple, j’ai été “classée” 3ème clerc expert de France (formation proposée par l’Ecole Nationale de Procédure qui formait les clercs et les candidats à l’examen, avant la création de l’INCJ).
Puis j’ai réussi du premier coup le diplôme.
Et j’ai commencé à aider une, deux personnes (d’anciens collègues), puis des dizaines de personnes, en donnant ma méthode EXACTE pour réussir à leur tour…
Et cette méthode, j’aimerais te la donner aussi !
Par exemple Océane :
Par exemple Camille :
Par exemple Cécile :
Par exemple Manon, Margaux, Sacha, Carla, Zehra et d’autres membres du programme Bootcamp Réussite :
Ça m’a pris des mois de travail, de développement.
J’ai du rassembler de nombreuses informations et les actualiser.
J’ai fait appels à des experts dans leur domaine, j’ai passé du temps à la bibliothèque de la faculté de droit de Strasbourg, rue René Descartes.
J’ai testé plusieurs formules de révisions, une partie de ces formules a échoué.
Mais j’ai du faire ces expériences pour savoir ce qui marche.
Et grâce à cette solution, ce qui était très compliqué à faire est beaucoup plus facile et rapide maintenant.
Le Bootcamp est un accélérateur de succès et de résultats.
Parce que le Bootcamp est beaucoup plus rapide et efficace que les révisions traditionnelles, cela libère du temps de révisions (très pratique quand tu es en retard sur le planning).
Ainsi, tu peux t’accorder plus de pauses, profiter de ta famille pour repartir réviser l’esprit frais… Pourquoi ? Pour obtenir bien sûr la cerise sur le gâteau : c’est de décrocher toi aussi ton diplôme, de gagner enfin un salaire correct et d’avoir une perspective d’avenir.
Mais avant qu’on commence, laisse-moi te poser une question :
Est-ce que ça te dirait d’avoir accès à mon programme dès aujourd’hui ?
Et d’avoir enfin les résultats que tu mérites grâce à cette solution ?
J’ai souvent été confrontée à une question taboue dans notre profession, mais je pense qu’il est important d’en parler quand-même. Le salaire chez le commissaire de justice ?
Beaucoup de personnes me demandent : “Claire, comment puis-je augmenter mon salaire à l’étude ? Je trouve que je ne gagne pas beaucoup, surtout avec l’augmentation des prix des transports, des factures d’énergie, etc.”
Cela devient compliqué pour certaines personnes… C’est quelque chose qui me touche profondément.
Je sais que parler d’argent et de salaire est tabou, mais lorsque je reçois des messages comme celui-ci, ça me touche et je me dis qu’il y a peut-être des personnes qui n’ont pas le courage de m’écrire à ce sujet !
Donc, si ma vidéo peut aider ne serait-ce qu’une seule personne sur ce sujet, je serai très contente.
Le sujet de ma vidéo d’aujourd’hui est “Comment augmenter facilement son salaire net”.
Pourquoi parler du salaire au commissaire de justice ?
J’ai été contactée par plusieurs personnes qui, au détour d’une discussion, m’ont fait part de leurs préoccupations. Elles me disent que cela fait un an, deux ans, voir trois ans qu’elles sont à l’étude, et que leur employeur souhaite toujours qu’elles conservent leur salaire fixé par la convention collective…
Cela pose problème car c’est insuffisant pour subvenir à leurs besoins élémentaires.
J’ai donc décidé d’aborder ce sujet. Peut-être que certains employeurs ne seront pas contents, mais il faut comprendre que nous vivons une période où de nombreuses dépenses augmentent.
Tout d’abord, je tiens à souligner que le confort dans lequel on évolue peut freiner notre progression.
Autrement dit, si tu as le sentiment de ne pas être à ta place, si tu penses que tu mérites plus, je te confirme que tu mérites effectivement un plus haut salaire si tu apportes davantage à l’étude depuis ton entrée. Cependant, cela peut entraîner une période inconfortable. Que faire ?
Demander une augmentation de salaire
La première chose à faire est donc de demander une augmentation, de manière intelligente.
Je ne peux pas t’expliquer cela en quelques secondes. Si tu le souhaites, tu peux te renseigner ou nous en discutons ensemble. Il est important d’envisager cette démarche de manière réfléchie.
Envisager de changer d’étude, d’employeur
Si une demande d’augmentation n’est pas acceptée, alors je te recommande vraiment de considérer un changement d’étude.
Pourquoi est-ce que je te parle de cela ? Parce que tu te trouves actuellement (à l’heure où j’écris ces lignes) dans une position de force avec la formule de l’examen de commissaire de justice.
Il y a moins de stagiaires et moins de personnes prêtes à travailler pour un faible salaire dans les études.
C’est ce que j’ai constaté personnellement, c’est ce qu’ont constaté les membres de mes programmes, et c’est ce que mes amis commissaires de justice constatent également.
Tu pourras voir que ces annonces remontent à plusieurs mois, car il y en a très peu.
Ensuite, je vais te montrer une capture d’écran des offres d’emploi publiées par les commissaires de justice à la recherche d’employés. Tu constateras qu’il y a beaucoup plus d’annonces dans cette rubrique.
Cela signifie qu’il y a plus d’offres d’emploi que de demandeurs d’emploi dans ce domaine.
Autrement dit, tu as un pouvoir de négociation lors de ton embauche, mais aussi tout au long de ta carrière, ce qui te permettra d’obtenir un salaire supérieur.
Bien sûr, cette situation peut évoluer, mais actuellement, il est plus facile de trouver un emploi dans ce domaine qu’auparavant. Tu peux en profiter, tant mieux pour toi !
Négocier son salaire… et bien d’autres avantages !
N’oublie pas que tu peux négocier bien plus que ton salaire.
Par exemple, certains membres avec qui je discute ont réussi à négocier des avantages en nature, comme une voiture de fonction.
Je ne dis pas que cela fonctionnera à chaque fois, mais parfois les études ne souhaitent pas nécessairement dépenser de l’argent supplémentaire, étant donné que les cotisations sociales sont importantes.
Tu peux ainsi obtenir des avantages qui passent en charges pour l’employeur : voiture, livres, abonnements, tablette, autre…
N’hésite pas à réfléchir à cela, ou à poser la question à l’employeur ou au recruteur, concernant les avantages en nature qu’ils peuvent proposer.
Augmenter ton salaire d’au moins 175 euros NETS
Enfin, je vais te partager une dernière astuce pour augmenter ton salaire de clerc de commissaire de justice d’au moins 175 euros nets.
Tout a commencé sur le groupe Facebook, où j’ai reçu des demandes de commissaires de justice ou d’études qui publiaient des annonces d’emploi sans me demander mon accord.
(Pour rejoindre notre groupe d’entraide gratuit, si tu ne l’as pas encore fait, clique sur le lien pour télécharger l’ebook, en-dessous de cet article par exemple !)
Mon équipe et moi n’apprécions pas du tout les publications égoïstes et dans un intérêt purement commercial comme le font certains employeurs, car nous sommes des juristes : nous considérons que le consentement est important, même pour publier sur des groupes Facebook…
Je veux que les membres du groupe se sentent bien. J’ai donc réalisé un sondage dans lequel j’ai demandé aux membres du groupe “Devenir Commissaire de Justice” s’ils étaient intéressés par la publication d’offres d’emploi sur ce groupe ?
La majorité a répondu par la négative, affirmant que cela ne les intéressait pas.
Cependant, il y avait tout de même des personnes intéressées.
J’ai donc trouvé un moyen de ne pas déranger les personnes non intéressées par les offres d’emploi, tout en permettant à ceux qui sont intéressés de recevoir ces opportunités. C’est assez simple.
Je te laisse découvrir l’article de blog en cliquant ici, dans lequel tu peux laisser tes coordonnées, et c’est moi qui te contacterai si je connais un commissaire de justice qui partage nos valeurs et qui recherche un collaborateur ou une collaboratrice.
Tu n’as rien d’autre à faire, tu peux rester confortablement chez toi, et tu recevras peut-être bientôt de mes nouvelles 🙂
Aujourd’hui, il y a trois textes dont je voudrais te parler, pour comprendre le programme officiel de l’examen d’accès à la formation de commissaire de justice (INCJ). Ce sont ceux qui sont en vigueur au moment où je tourne cette vidéo, mais je te rassure : si jamais il y a des changements, je mettrai les nouveaux textes dans la description pour que tu sois toujours à jour !
Ce sont des textes assez courts que je t’invite àlire. C’est quand-même la moindre des choses de les connaître, si tu souhaites te présenter à l’examen d’entrée de commissaire de justice !
Le premier texte, c’est l’arrêté du 13 décembre 2019 fixant les conditions d’organisation, le programme et les modalités de l’examen d’accès à la formation professionnelle de commissaire de justice.
Autrement dit, l’examen d’entrée dans cette formation de deux ans.
Bien sûr, je t’indique le lien Légifrance, et ce que tu dois vraiment retenir de ce texte, c’est tout d’abord l’article 4 qui dispose que les épreuves orales et écrites d’admissibilité de l’examen portent sur le programme figurant à l’annexe.
Donc évidemment, on va se rendre à l’annexe tout de suite.
Il y a également l’article 8 que je retiens, puisqu’il décrit les épreuves d’admission qui sont orales et qui se déroulent en séance publique.
Elles comprennent :
“1° Un exposé de dix minutes, après une préparation de trente minutes, sur un sujet tiré au sort par le candidat et portant sur une question d’actualité posée à la société française ou sur une question de culture générale ou judiciaire suivi d’une discussion de vingt minutes avec le jury ; la note est affectée d’un coefficient 3 ;
2° Une interrogation d’une durée de quinze minutes portant sur une ou plusieurs des matières juridiques figurant à l’annexe ; la note est affectée d’un coefficient 4 ;
3° Une épreuve d’anglais consistant en une interrogation d’une durée de quinze minutes ; la note est affectée d’un coefficient 1 ;
4° Une interrogation facultative, d’une durée de quinze minutes, portant sur la langue vivante étrangère, figurant à l’annexe, choisie par le candidat lors du dépôt de son dossier ; la note est affectée d’un coefficient 1 ;
5° Une interrogation facultative, d’une durée de quinze minutes, portant sur l’histoire générale de l’art ; la note est affectée d’un coefficient 1.“
Bref : c’est une liste avec le nombre de minutes de tout ce qui est attendu par matière.
L’article 9 précise que les notes inférieures à 7 sur 20, à l’exception de celle obtenue aux épreuves facultatives, sont éliminatoires.
Enfin, l’annexe (descendre tout en bas), comme je te le disais, reprend le programme des épreuves juridiques : droit civil, droit des personnes et de la famille, droit des successions, droit des biens, droit des obligations, théorie générale, etc.
Je te conseille de te l’imprimer et de noter ou de cocher quand tu as fait le tour de ces matières.
Pour connaître le détail des épreuves : cliquer ici, descendre en milieu de page.
Le programme officiel : il figure dans l’annexe de l’arrêté du 13 décembre 2019 fixant les conditions d’organisation, le programme et les modalités de l’examen d’accès à la formation professionnelle de commissaire de justice.
Si tu souhaites vérifier si tu pourrais être dispensé de te présenter à l’examen d’entrée de commissaire de justice, voici les textes de référence :
Enfin, clique sur le lien ci-dessous pour recevoir ma newsletter gratuite sur l’examen de commissaire de justice et la profession, ainsi que le livre PDF des 5 erreurs à éviter pour réussir 🙂
Dans cet article, retrouve une interview que j’ai trouvée très intéressante sur le rôle du commissaire de justice pour la protection des influenceurs et créateurs de contenus.
L’interviewé est Maître Anthony Cesca, commissaire de justice, référent communication de la Chambre régionale des commissaires de justice de Paris
Commente ci-dessous pour nous partager ce que tu en as pensé ? N’oublie pas que ce sujet pourrait être abordé à l’examen de commissaire de justice, notamment lors de l’épreuve orale.
Nous évoquons la décision n°2023-1038 en date du 24 mars 2023 du Conseil Constitutionnel suite à la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) du Conseil d’Etat, sur les squatteurs.
Au moment où j’écris cet article, je me suis lancée un défi consistant à publier 30 vidéos en 30 jours. Merci beaucoup pour vos retours sur mes vidéos, je suis vraiment ravie de voir qu’elles vous soient utiles !
Aujourd’hui, j’ai choisi de vous parler d’une deuxième Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC).
J’ai déjà abordé une première QPC dans une vidéo précédente.
Aujourd’hui, il s’agit d’une QPC sur l’évacuation forcée des squatteurs.
C’est la décision du Conseil constitutionnel en date du 24 mars 2023, qui est passée un peu inaperçue, mais je pense qu’il est important de la connaître pour notre culture générale et pour les oraux notamment. Cette fois-ci, c’est le Conseil d’État qui a saisi le Conseil constitutionnel concernant cette QPC.
L’article contesté dans cette procédure est tout simplement l’article 38 de la loi du 5 mars 2007, qui devrait t’être familier si tu révises les baux d’habitation. Il s’agit de l’article relatif au droit au logement opposable.
L’article 38 de la loi du 5 mars 2007 dispose que “En cas d’introduction et de maintien dans le domicile d’autrui, qu’il s’agisse ou non de sa résidence principale, à l’aide de manoeuvres, menaces, voies de fait ou de contrainte, la personne dont le domicile est ainsi occupé ou toute personne agissant dans l’intérêt et pour le compte de celle-ci peut demander au préfet de mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux, après avoir déposé plainte, fait la preuve que le logement constitue son domicile et fait constater l’occupation illicite par un officier de police judiciaire.
La décision de mise en demeure est prise par le préfet dans un délai de quarante-huit heures à compter de la réception de la demande. Seule la méconnaissance des conditions prévues au premier alinéa ou l’existence d’un motif impérieux d’intérêt général peuvent amener le préfet à ne pas engager la mise en demeure. En cas de refus, les motifs de la décision sont, le cas échéant, communiqués sans délai au demandeur.
La mise en demeure est assortie d’un délai d’exécution qui ne peut être inférieur à vingt-quatre heures. Elle est notifiée aux occupants et publiée sous forme d’affichage en mairie et sur les lieux. Le cas échéant, elle est notifiée à l’auteur de la demande.
Lorsque la mise en demeure de quitter les lieux n’a pas été suivie d’effet dans le délai fixé, le préfet doit procéder sans délai à l’évacuation forcée du logement, sauf opposition de l’auteur de la demande dans le délai fixé pour l’exécution de la mise en demeure.”
Pour résumer les reproches que la requérante adressée à ces dispositions, c’est que le fait d’instituer une procédure administrative qui permette d’expulser un occupant, sans prévoir un examen contradictoire de sa situation personnelle et sans prévoir non plus de recours suspensif garantissant qu’un juge se prononce avant qu’il soit procédé à son évacuation forcée. Je pense que la requérante en tête la procédure d’expulsion par la voie judiciaire en vertu d’un bail d’habitation par exemple.
Cet article 38 entraîne, selon la requérante, une méconnaissance à la fois :
– du droit au recours juridictionnel effectif,
– du droit au respect de la vie privée,
– et du droit à l’un violabilité du domicile.
Donc le Conseil constitutionnel rappelle toutes les conditions que je viens de
lire dans notre article 38, et précise que ce n’est que dans le cas où toutes ces conditions sont réunies que le préfet PEUT mettre en demeure l’occupant de quitter les lieux.
Les auteurs de la doctrine nous disent que la nouveauté dans cette décision, c’est que le Conseil constitutionnel précise qu’il y a en fait une réserve d’interprétation : c’est cette fameuse notion d’un “motif
impérieux d’intérêt général“.
Le Conseil constitutionnel continue en indiquant qu’en aucun cas, cela ne peut être interprété comme autoriser le préfet à procéder à une mise en demeure sans prendre en compte du tout la situation personnelle ou familiale de l’occupant, dont l’évacuation est
demandée.
Conclusion : le Conseil constitutionnel conclue en nous disant
que les dispositions contestées ne méconnaissent ni le droit au
respect de la vie privée, ni le principe de l’inviolabilité du domicile, ni le droit à un recours juridictionnel effectif.
La requérante avait également une critique sur le point d’une différence de
traitement injustifiée entre les personnes qui font l’objet d’une
expulsion de l’article 38 de la loi de 2007 (cité ci-dessus) ou une expulsion par la voix judiciaire classique.
La réponse du Conseil constitutionnel est un peu plus
lapidaire sur cette question, tout en répondant bien sûr, en nous disant que
les dispositions s contestées ne me connaissent pas non plus le principe
d’égalité, ni aucun autre droit ou liberté que la Constitution garantit et qu’elles doivent, sous la même réserve, être déclarées conformes à la Constitution.
À bientôt dans une prochaine vidéo de mon défi 30 vidéos en 30 jours ! Pour ne rien manquer, abonne-toi à ma chaîne YouTube et à ma newsletter gratuite (il suffit de laisser ton email en bas de cet article).
Dans le cadre de ce défi YouTube “30 vidéos en 30 jours”, je vous remercie pour toutes les participations et les questions que j’ai reçues. Aujourd’hui, je vais commencer avec une question qui a été très demandée, celle des conseils sur les livres recommandés pour réviser !
Comme il y en a beaucoup et vu l’énorme programme que vous devez réviser, je vais faire plusieurs vidéos sur ce sujet des livres. En tout cas, pour les personnes qui recherchent des livres précisément sur les voies d’exécution ou les procédures civiles d’exécution, voici les deux livres que je vous recommande.
Le premier livre est mon préféré dans cette matière.
Il est très clair, synthétique et donne de très bonnes références de jurisprudence, de loi et même de doctrine en note de bas de page. Je vous recommande donc le livre de Maître Hoonakker intitulé “Procédure Civile d’Exécution” aux éditions Bruylant, collection Paradigme.
Je vous donne la référence ci-dessous :
L’auteur, un grand avocat strasbourgeois, actualise son livre chaque année. Ce que j’apprécie particulièrement, ce sont les petits encadrés qu’il a préparés pour nous faciliter la compréhension.
Par exemple, il donne des exemples chiffrés lorsqu’une saisie-attribution sur un compte bancaire révèle un résultat positif ou négatif. Il explique également les notions de droit d’associés de valeur mobilières, domaine qui peut paraître obscur pour les juristes comme nous qui ne connaissons pas forcément les détails du droit commercial ou du droit des sociétés.
J’apprécie la clarté et la concision du livre de Maître Hoonakker, qui est actualisé chaque année (en tout cas pour l’instant). J’espère que ça le sera toujours dans le futur.
Si tu cherches vraiment à comprendre (même en partant de zéro) les voies d’exécution, les procédures civiles d’exécution, ce livre est le tien : je te le recommande vraiment. Je le suis depuis plusieurs années.
Le deuxième livre incontournable à mon sens sur les procédures civiles d’exécution est bien sûr le “Dalloz action“. Je ne vous conseille pas forcément de l’acheter, mais il est important si vous travaillez dans une étude que votre employeur l’ait à disposition et que tu puisses le consulter à tout moment.
Car c’est très important de rester en veille juridique et d’aller chercher assez loin dans la théorie, surtout quand on traite des dossiers dont on n’a pas l’habitude, ou des dossiers d’avocat.
Donc je te recommande vraiment en tout cas de l’avoir à proximité.
Astuce si, comme moi, tu habites dans une grande ville : tu peux tout à fait aller le consulter gratuitement à la faculté de à la bibliothèque de ta faculté de droit ! Nous n’y pensons pas forcément, mais même moi je vais de temps en temps à la faculté de droit de mon côté 🙂
Quand je ne vais pas la bibliothèque de la Faculté de Droit, je vais à la Bibliothèque Nationale Universitaire, dont l’accès est payant mais c’est une somme dérisoire comparé aux livres qui y sont en accès libre : ça vaut vraiment le coup, je crois que c’était 18 euros pour un an d’accès.
En plus, si tu aimes bien ou si tu dois travailler les samedis les dimanches ou les jours pendant l’été quand il n’y a personne d’autre, la bibliothèque c’est parfait.
Le Dalloz action te donnera des focus très précis sur des matières. Il est écrit par tous les meilleurs auteurs de procédures civiles d’exécution : commissaires de justice, professeurs d’universités… franchement c’est le meilleur ouvrage.
De la même manière, il est actualisé tous les deux trois ans environ, mais il coûte quand-même une sacrée somme ! Par exemple celui que j’ai entre les mains, je le considère vraiment comme un investissement parce que j’accompagne des personnes pour réussir cet examen, j’écris sur mes blogs etc. Donc ce livre m’a coûté 124 euros, aux éditions Lefebvre Dalloz.
C’est tout pour cette vidéo sur les livres recommandés pour réviser les voies d’exécution !
Dans cette vidéo, je te parle d’un livre que je recommande pour réviser les baux commerciaux.
Enfin, voici une vidéo pour t’indiquer quels livres je te recommande pour toutes les matières de droit civil et de droit commercial.
N’hésite pas à me poser d’autres questions ou à partager vos livres préférés dans les commentaires, en expliquant leurs avantages !
Je te donne rendez-vous dans la prochaine vidéo pour d’autres conseils sur les livres pour réussir l’examen de commissaire de justice. À bientôt !
Affiliation : étant affiliée pour les livres dont je parle dans ce blog, je peux recevoir une compensation quand vous achetez par le lien fourni, qui me permet de toucher entre 4% à 6% du montant de ce que vous achetez, sans évidemment que cela n’augmente le prix final que vous allez payer .
Ces commissions permettent au blog de couvrir une partie des dépenses, pour que je puisse vous offrir autant d’articles et vidéos gratuitement, donc merci si vous passez par mes liens pour acheter ces produits ! Sachez que je ne recommanderai jamais un produit que je n’estime pas sincèrement être un produit de qualité que je ne recommanderai pas à ma mère. J’ai vraiment à cœur de vous apporter le meilleur et le maximum de valeur !
Je commence un défi de 30 vidéos en 30 jours. Aujourd’hui, je te fais cette courte vidéo pour savoir quelles questions tu te poses et à quelles questions tu aimerais que je réponde pendant ce défi de “30 vidéos en 30 jours” ?
J’ai déjà posé la question sur mon groupe Facebook Devenir Commissaire de Justice. Par exemple, j’ai eu la majorité des personnes qui souhaitent que je parle de l’aide à la méthodologie, donc je vais préparer une ou plusieurs vidéos sur ce sujet.
J’ai également reçu la question suivante : “Peux-tu donner un exemple type de programme de révision quand on a un travail à côté en termes d’heures de matière, etc. ?” Donc je prépare une vidéo sur ce sujet.
Une autre question que j’ai reçue était : “Quels livres recommandes-tu ?“
J’ai également reçu une question sur des conseils pour trouver une alternance.
Je suis très heureuse de partager avec toi les astuces qui m’ont permis de réussir l’examen, mais également les astuces qui ont permis aux personnes que j’accompagne et aux membres du groupe Facebook de réussir. J’adore faire la synthèse de tout ce qui te permet de réussir, pour ensuite le partager avec toi !
Le groupe Facebook s’appelle Devenir commissaire de justice.
Comment nous rejoindre ainsi que près de 900 autres membres ?
Il suffit de laisser ton email sous cet article, et tu reçois automatiquement le lien ! Tu recevras également les nouveaux articles, les nouvelles vidéos et les nouvelles actualités que je partage.
Je me suis lancée le défi de publier 30 vidéos en 30 jours car j’aime le challenge. Je sais l’importance de sortir de sa zone de confort, comme quand nous préparons un examen ou des oraux : cela nous pousse à nous améliorer 🙂
Alors, quelles questions tu te poses et à quelles questions tu aimerais que je réponde pendant ce défi de 30 vidéos en 30 jours ?
Méthodologie, livres, alternance : voilà quelques exemples de questions que j’ai reçues et que je vais traiter sur ma chaîne pendant ce défi de 30 vidéos en 30 jours ! Aide-moi à réussir et n’hésite pas à me solliciter sur des sujets en particulier.
Je travaille également avec plusieurs livres que je vais te présenter, car je reste en veille juridique permanente : c’est hyper important d’actualiser nos connaissances juridiques, même après avoir réussi l’examen.
Si tu te poses une question en particulier sur les baux commerciaux, par exemple, je me sers en ce moment de ce guide, “Guide des baux commerciaux”. Je vais faire une vidéo pour t’expliquer pourquoi j’apprécie cet ouvrage.
Je me sers également du livre de Maître Hoonakker, que je trouve parfait pour réviser. J’ai même eu l’honneur d’interviewer son auteur !
Je me sers aussi du Dalloz Action, droit et pratique des voies d’exécution.
Donc, si tu veux qu’on échange sur un sujet en particulier, je serais très heureuse de te le présenter en vidéo. Merci d’avoir suivi cette vidéo.
J’attends ton commentaire juste en dessous et je te dis à très vite pour la prochaine !
Aujourd’hui, je réponds à une remarque que je vois presque chez une personne sur deux, ou même peut-être deux personnes sur trois, avec qui j’entre en contact, notamment par le groupe Facebook.
“L’enseignement n’est pas à la hauteur”
Ce sont ces élèves qui me disent que “l’enseignement est tellement nul qu’il faut tout faire par soi-même“, que “la qualité n’est pas au rendez-vous“.
Si toi aussi tu es dans cette situation, écoute bien ce qui va suivre.
Quand j’ai suivi les cours et les enseignements proposés, j’ai eu de très bons professeurs mais j’ai aussi eu un professeur qui était nul. Ça m’embête de dire ça, mais il faut quand même que je parle de cette réalité, parce que je ne suis pas là pour enjoliver. Franchement, c’est difficile comme parcours…
Et en plus quand on te met dans les pattes un professeur nul, tu as juste la rage !
Donc pour te donner l’exemple de ce professeur, c’était au tout début de la première année.
Il nous expliquait une procédure où il nous indiquait une loi, une solution juridique. Et nous avons été plusieurs à lever la main pour lui dire « Mais Maître, ça ce n’est plus en vigueur depuis plus d’un an en fait… ». « Ah bon d’accord ». Et il ne le savait même pas…
Donc pour te dire que parmi tous les bons professeurs que j’ai eus, il y a aussi eu ce professeur-là qui malheureusement n’était pas au courant et ne mettait pas à jour ses cours.
Donc quand tu es une personne sensée et que tu as passé une journée avec un professeur et que tu es toi-même un élève en début d’apprentissage et que tu détectes, alors que tu es un débutant, que ton professeur a fait une erreur, qu’est-ce que tu fais ?
Tu vas faire tes cours toi-même ?
Un des secrets (tabou) de ma réussite
Quel est un des secrets de ma réussite, que ce soit à l’époque à l’examen de Clerc Expert qui validait nos acquis après 2 ans d’école, ou que ce soit à l’examen ?
Je n’ai aucune honte à le dire aujourd’hui, parce que j’ai le recul et parce que j’ai le courage de le dire, que ce mauvais professeur a été une clé de ma réussite.
Comme je me méfiais de tout ce qu’il m’a dit, pour chaque leçon qu’il nous faisait étudier, je les retravaillais à fond et je vérifiais par moi-même les sources !
Quand vous refaites vous-même de A à Z un cours sur une matière de commissaire de justice, vous êtes juste au taquet et vous connaissez absolument tout de ce cours.
C’est tout à fait légitime que vous vous plaigniez d’avoir un enseignant insuffisant ou qui, à votre goût, n’est pas complet, mais moi ce que j’ai eu, c’est un enseignement faux.Donc vous voyez, on peut vraiment se relever de ce genre de choses…
Et vous avez « raison » de vous plaindre, mais :
C’est à vous de prendre les devants.
C’est à vous de faire vos cours.
Et je peux vous assurer que vous en rigolerez dans 2 ans, dans 3 ans.
Conclusion : le meilleur enseignement que vous puissiez avoir, c’est d’avoir un prof nul.
Donc arrêtez de vous plaindre.
Maintenant, on peut voir des cours ensemble si vous le voulez, lors d’une session de coaching :
Comment refaire un cours correctement ?
Comment structurer des fiches ou des révisions pour l’examen de commissaire de justice ?
Je suis Claire, auteure du blog Devenir Commissaire de Justice et du blog Devenir Huissier, auteure du livre « Les 5 erreurs les plus courantes qui empêchent de réussir l’examen de commissaire de justice ».
Si tu ne l’as pas encore lu, tu peux recevoir gratuitement le livre sous cet article.
Et j’ai également fondé le groupe Facebook « Devenir Commissaire de Justice ». Nous sommes bientôt 1000 candidats, élèves CDJ et commissaires de justice installés à s’entraider, à répondre aux questions juridiques mais aussi aux questions d’organisations pratiques pour que tu puisses atteindre tes objectifs et réussir cet examen. Nous nous partageons aussi des modèles d’actes suite aux réformes et des actualités juridiques. Clique ici pour nous rejoindre !
Nouveau hack pour réussir l’examen de commissaire de justice
J’espère que tu vas bien et j’espère que tu révises bien, cher futur commissaire de justice.
Je souhaite aujourd’hui te partager “un hack”. J’appelle ça “un hack” parce que c’est un moyen d’aller plus vite par rapport aux autres, pour réussir ton examen de commissaire de justice…
Quelque chose qui te donnera un avantage concurrentiel énorme et qui est un petit peu contre-intuitif.
Le travail en groupe
La clé pour réussir cet examen, à mon avis, c’est tout simplement le travail en groupe. Je l’ai constaté sur moi-même, mais aussi sur les personnes avec qui j’échange ou avec les personnes que j’accompagne.
Pourquoi travailler en groupe, pour réussir l’examen de commissaire de justice ?
L’école nous apprend à être individualistes, à ne pas partager. “Il ne faut pas tricher“, “il ne faut pas regarder sur les autres” et tout ce genre de choses…
Mais comment veux-tu engranger un si gros programme si large, si difficile… tout seul ?
C’est un travail de titans ! Vraiment vraiment…
Je ne suis même pas sûre que j’en serais capable en le faisant solo…
Donc quelle est la solution pour réussir les révisions de commissaire de justice ?
Je t’invite à trouver des personnes :
Qui partagent tes valeurs,
Qui comprennent que travailler en groupe ce n’est pas forcément aider la concurrence, mais c’est plutôt aller plus vite et plus loin ensemble.
Il y a une citation qui dit « Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». Et je suis assez d’accord avec cette citation pour l’examen de commissaire de justice.
Si tu es déjà inscrit (ou si tu comptes nous rejoindre prochainement), sens-toi libre de poster une annonce pour trouver un binôme, ou peut-être travailler à 3.
Ça c’est toi qui vois comment tu t’organises et comment vous vous répartissez le programme !
Rejoins un groupe de révisions
Autre possibilité : tu rejoins un groupe, typiquement le Bootcamp, comme les cours que je propose.
J’ai créé la première communauté d’entraides entre futurs commissaires de justice et candidats à l’examen.
Ou tu rejoins, peu importe, un autre groupe.
Mais en tous cas, veille à t’entourer de personnes qui ne sont pas là pour te manger ton énergie.
Donc typiquement, si tu as une personne qui dit « Oh mais je ne vais jamais réussir, c’est trop difficile » : ne travaille PAS avec elle !
Tu ne peux pas absorber « toute la misère du monde ». Je pense que dans cette profession, il y a déjà beaucoup de difficultés à supporter.
Donc au niveau de ta préparation personnelle, tu n’as pas à assurer en permanence le moral de ces personnes-là.
Idéalement, travaille avec des personnes qui te mettent en haute énergie, des personnes qui, après leur avoir parlé, font que tu te sens même carrément mieux qu’avant.
Je te souhaite beaucoup de réussites pour la suite de ton parcours.
N’oublie pas que tu peux télécharger gratuitement mon Ebook « Les 5 erreur à éviter pour réussir l’examen de commissaire de justice », juste en-dessous de l’article.
Je t’envoie plein de soleil ! Ça, c’est un des avantages quand on a l’examen : pouvoir poser congés pour partir en vacances. Et tu vois, là, être en congés en hiver, au soleil, c’est un luxe.
En plus ce n’est pas très loin, c’est au Portugal, donc ce n’est vraiment pas cher, c’est vraiment un des “top 3 avantages” d’avoir réussi son examen.
À très bientôt ! Et n’oublie pas de télécharger ton livre gratuit juste en-dessous, car tu auras accès au groupe Facebook gratuit, donc la communauté d’entraides entre élèves, entres futurs candidats commissaires de justice, des personnes qui sont également à l’école en ce moment, des personnes qui sont déjà installées comme commissaire de justice ou des clercs.
Je trouve que c’est une communauté très riche, gratuite, avec beaucoup d’entraides et de partages dans la profession.
Et également j’envoie une newsletter gratuite pour recevoir les actualités juridiques, des astuces, des conseils, et je vous fais gagner des livres aussi parfois !
Voilà tout ce que tu auras en téléchargeant le livre ci-dessous 🙂
Je te souhaite une excellente journée. À très vite !
Dès que tu as connaissance d’un changement relatif aux actes ou à un process, pense à le signaler au commissaire de justice et à l’informaticien, afin de rester dans l’excellence et assurer le meilleur service possible aux justiciables.
Crédit photos : Christina @ wocintechchat.com, LinkedIn Sales Solutions, Toa Heftiba, MD Duran, Alexandra Fuller, Radowan Nakif Rehan
Lors de l’ouverture comptable et informatique d’un dossier, se pose la question du taux d’intérêt applicable aux condamnations. C’est aussi une question à connaître pour l’examen d’entrée et de sortie de commissaire de justice. Qu’est-ce que la majoration des intérêts ? À partir de quand faut-il majorer les intérêts ?
Qu’est-ce que la majoration du taux d’intérêt ?
Le législateur, pour “indemniser” l’attente du créancier jusqu’à ce qu’il récupère la somme qui lui est due, a fixé un taux d’intérêt mais également une majoration des intérêts, dans le cas où le débiteur mettrait du temps et tarderait à s’exécuter entièrement.
Tant que la somme n’est pas remboursée, le débiteur encourt la majoration du taux d’intérêt.
Photo Ricardo Gomez Angel
Un exemple chiffré de la majoration des intérêts
À l’étude de commissaire de justice, tu es chargé d’exécuter une décision de justice condamnant le débiteur à payer :
2000 euros (sans autres précisions)
et 1000 euros au taux d’intérêt de 1,5%.
Quel taux d’intérêt appliquer à la somme de 2000 euros ci-dessus ?
L’article 1231-7 du Code civil dispose que “En toute matière, la condamnation à une indemnité emporte intérêts au taux légal même en l’absence de demande ou de disposition spéciale du jugement. Sauf disposition contraire de la loi, ces intérêts courent à compter du prononcé du jugement à moins que le juge n’en décide autrement.”
Autrement dit, une condamnation à une somme emporte intérêt dès la date de la décision de justice, sauf si le juge décide autre chose dans sa décision.
Dans notre exemple, la somme de 2000 euros porte donc intérêt au taux légal à partir de la date du jugement. Jusqu’ici, rien de trop difficile.
Mais ensuite ? Si le débiteur ne paye pas ou ne s’exécute pas, est-ce que le taux d’intérêt reste le même ?
La majoration de l’article L. 313-3 du Code monétaire et financier
L’article L. 313-3 du Code monétaire et financier dispose que : “En cas de condamnation pécuniaire par décision de justice, le taux de l’intérêt légal est majoré de cinq pointsà l’expiration d’un délai de deux mois à compter du jour où la décision de justice est devenue exécutoire, fût-ce par provision. Cet effet est attaché de plein droit au jugement d’adjudication sur saisie immobilière, quatre mois après son prononcé.”
Depuis la réforme de la procédure civile entrée en vigueur au 1er janvier 2020, l’article 514 du Code de procédure civile dispose que “Les décisions de première instance sont de droit exécutoires à titre provisoire à moins que la loi ou la décision rendue n’en dispose autrement.” Ainsi, ces décisions bénéficient de l’exécution provisoire dès leur prononcé (leur date).
Mais attention : dans un arrêt du 12 janvier 2023, la Cour de cassation a indiqué que “le taux majoré de l’intérêt légal ne court qu’à l’expiration d’un délai de deux mois à compter de la signification de la décision.“
Donc tu connais la date à inscrire dans ton décompte ou dans ton logiciel à l’étude.
Concrètement, si tu dois détailler un décompte ou vérifier le travail de ton logiciel pro, comment se passe ce calcul ?
Exemple : la décision de justice date du 4 avril 2023. Elle a été signifiée le 5 avril 2023.
Si le débiteur n’a pas réglé sa condamnation, le taux d’intérêt de la somme (2000 euros dans notre exemple) est majoré de 5 points.
Autrement dit, du 5 avril 2023 au 5 juin 2023, le taux d’intérêt légal s’applique. Dans notre exemple, le taux d’intérêt est de 4,47%. Puis du 6 juin 2023 jusqu’au parfait paiement, ce taux d’intérêt est majoré de 5 points. Concrètement, il faut “ajouter 5” au taux d’intérêt, ce qui porte le taux à 9,47%.
Attention : le taux d’intérêt change lorsqu’un nouveau décret modifie le taux d’intérêt. Les logiciels professionnels sont paramétrés pour cela, mais je préfère “enfoncer les portes ouvertes” et le dire noir sur blanc pour que tu comprennes bien le calcul, si un débiteur ou si un créancier te demande à l’étude.
Avec ce sytème, il y a de quoi convaincre le débiteur de s’exécuter au plus tôt…! Cela peut également être un argument de négociation pour solder un dossier : éviter que les intérêts ne s’accumulent.
Différentes règles de majoration des intérêts : attention à la date de la décision de justice
J’attire ton attention sur la date de la décision de justice : la note sous l’article 514 du Code de procédure civile indique que ces dispositions s’appliquent aux instances introduites devant les juridictions du premier degré à compter du 1er janvier 2020 (conformément au II de l’article 55 du décret n° 2019-1333 du 11 décembre 2019).
Comment cela se passe pour les décisions dont les instances ont été introduites avant cette date ?
Il faut faire une lecture combinée des articles 501 et 500 du Code de procédure civile, et vérifier à quelle date la décision est entrée en force de chose jugée. Autrement dit, à quelle date la décision n’était-elle plus susceptible d’aucun recours suspensif d’exécution ? (Article 500 du Code de procédure civile)
Est-il possible d’être exonéré de la majoration des intérêts ?
L’alinéa 2 de l’article L. 313-3 du Code monétaire et financier rappelle que “Toutefois, le juge de l’exécution peut, à la demande du débiteur ou du créancier, et en considération de la situation du débiteur, exonérer celui-ci de cette majoration ou en réduire le montant.”
N’oublie pas non plus l’aspect conventionnel des négociations : il peut être dans l’intérêt du créancier de renoncer à une partie des intérêts, si le débiteur offre de solder le dossier.
Il nous appartient de transmettre une telle proposition au créancier dans les meilleurs délais, compte-tenu de notre obligation d’information et de notre devoir de conseil.
Merci à J, membre du Bootcamp Réussite Examen Commissaire de Justice, la première communauté d’entraide pour réussir l’examen, de m’avoir posé cette question en session individuelle et d’avoir inspiré cet article !
Je suis Claire, et je suis très heureuse de te retrouver.
Je suis l’auteure du livre « Évitez ces 5 erreurs pour réussir votre examen d’entrée CDJ » : clique sous l’article si tu souhaites le découvrir.
Je suis également l’auteure du blog Devenir Commissaire de Justice (que tu es en train de lire), du blog Devenir Huissier et fondatrice du groupe Facebook Devenir Commissaire de Justice, qui comptera bientôt 800 membres.
Tu souhaites connaitre cette technique très bizarre que j’ai utilisée pour réussir ?
Je peux te dire que j’en ai utilisé peut-être que 10 ou 15% de son potentiel, et les résultats ont été merveilleux.
De quels résultats je parle ?
Tout d’abord, j’ai terminé 3ème de France à l’examen de Clerc Expert (je partage cela uniquement pour prouver que ma technique fonctionne)
J’ai également réussi mon examen du premier coup
Depuis ces dates, rassure-toi : j’ai continué ma veille juridique, je me tiens à jour chaque semaine et j’ai validé la formation Passerelle vers la profession de commissaire de justice !
Alors attention : j’ai travaillé énormément.Comme toi, j’ai sacrifié beaucoup de temps personnel, beaucoup de temps avec ma famille, avec mes amis, avec mon amoureux, mais je savais pourquoi je le fais.
J’avais également un entourage assez compréhensif, donc ça a pu m’aider.
La technique bizarre dont je voulais te parler est la suivante
Avant les oraux, le jour J et le jour d’avant, j’étais vraiment très stressée, comme tu peux t’en douter.
Et je me prenais quelques minutes pour me regarder en face, dans le miroir, en me disant « Tu es la meilleure. Tu es la meilleure. Tu es la meilleure. Tu es la meilleure. »
Et je répétais ça. « Tu réussis l’examen. Tu réussis l’examen. »
Vraiment je me répétais cela.
Pourquoi ?
Parce que personne ne me le disait. Éventuellement j’avais un soutien qui me le disait, mais jamais en me conditionnant dans ma tête pour ça.
Concernant mes patrons ; j’ai vite compris en entrant dans le monde du travail que si je n’ai pas de remarques, c’est que mon travail est bon. Parce que dès que quelque chose ne va pas, ils me le disaient immédiatement !
Donc finalement, il n’y a que nous pour nous complimenter, pour nous encourager 😀
Et ce n’est pas du tout grave si tu as l’air bizarre.
Et ce n’est pas du tout grave si tu te sens mal à l’aise de le faire.
Même moi encore, aujourd’hui, quand je le fais pour certaines épreuves. Je trouve ça super bizarre. Mais ce n’est pas grave, vu que ça fonctionne 🙂
Vas-y, lance-toi !
Qu’est-ce que tu as à perdre ?
On est bien d’accord que si tu n’as rien fait, que si tu n’as rien révisé, tu auras beau te dire toutes les phrases du monde dans le miroir : ça ne servira à rien.
Donc couple cette technique très bizarre avec des révisions de l’examen de commissaire de justice au carré, aux petits oignons. Là, ça va être la stratégie la plus puissante pour que tu puisses réussir comme moi et comme d’autres candidats. Nous n’avons rien de plus que toi 🙂
Dis-moi ci-dessous ce que tu as pensé de cette stratégie un peu bizarre ?
Je te laisse également commenter juste en-dessous : quelle technique tu utilises toi pour réussir et te motiver, même si tu n’as pas encore réussi ton examen ?
Car tu as déjà réussi ta licence en droit, ton master 2 en droit. Peut-être que tu as réussi en sport, dans ta famille, en art. Tout partage et tous conseils sont bons à prendre et échanger ensemble !
Toutes ces inspirations sont très bonnes pour réussir dans n’importe quelle discipline, et notamment la révision de l’examen de commissaire de justice !
Dans cette nouvelle vidéo, je partage 3 erreurs récurrentes aux oraux de commissaire de justice.
Les connaître te permettra de les éviter, afin de réussir à ton tour l’examen d’entrée de commissaire de justice !
Clique sur l’image ci-dessous pour voir la vidéo sur YouTube, ou lis tout simplement la retranscription sous l’image.
Retranscription de la vidéo :
Hello futur commissaire de justice !
J’espère que tu vas bien.
Je te fais cette vidéo sur les 3 erreurs à éviter pour réussir les oraux.
Ce sont 3 erreurs que j’ai constatées et qui te coûteront peut-être ton examen de commissaire de justice. Surtout fais très attention à surveiller ça.
Je te montre un tout petit peu où je suis. Ça c’est l’avantage d’avoir réussi l’examen, c’est qu’en fait tes jours de congés tu peux les poser vraiment pour profiter.Et là être au soleil en janvier, c’est vraiment un luxe, je trouve 🙂
Première erreur : Utiliser « on »
La première erreur que je te demande d’éviter, c’est de dire « on ».
En fait, quand on s’exprime (c’est une erreur que j’ai pu faire aussi et que je fais encore parfois), on va dire « On peut donner congé ».
Non, ne dis pas ça…
Je t’invite à dire « Le commissaire de justice », « le bailleur », « le preneur », par exemple, ou « le clerc de commissaire de justice ».
Donc tu bannis le « on ».
Deuxième erreur : Un débit de paroles trop rapide
Deuxième erreur que je vois beaucoup et que tu dois absolument éviter, c’est le débit de paroles trop rapide.
Quand tu souhaites montrer que tu es professionnel, quand tu connais la réponse, tu auras tendance à t’emballer et à vouloir aller vite.
C’est légitime. Quelque part, je peux comprendre…
Mais aller trop vite va te poser problème dans la mesure où tu ne vas pas maîtriser le timing de l’oral.
Si tu le peux :
Entraîne-toi à poser ta voix.
Entraîne-toi à rester calme.
Avantage : maîtriser le timing de ton oral va aussi te permettre d’avoir un peu moins de questions du jury...
Ok ?
Donc ça, tu peux l’approfondir.
Troisième erreur : Être gênée de marquer un silence
Et la troisième erreur fatale que je vois, c’est la gêne de marquer un silence.
Souvent, quand il y a une question spontanée de la part du jury, tu vas vouloir montrer que tu sais, et tu voudras répondre tout de suite.
Tu vas peut-être dire « Heu… » pour combler le silence parce que c’est très gênant quand on parle et qu’il y a un silence.
Mais au contraire : le juryva interpréter ton silence comme un temps de réflexion.
Quand on te pose une question spontanée tu as le droit, ton cerveau a le droit de réfléchir. Car tu passes d’une procédure à une autre, ou d’un sujet à un autre.
Donc n’hésite pas à marquer ton temps de silence et ensuite tu enchaîneras comme une pro !
Essaie d’éviter le « Heu… » : le silence n’est pas grave, le jury comprend que tu poses 4 ou 5 secondes de silence, et ça te permet de réfléchir.
Tu peux aussi demander à reformuler la question, ou toi-même reformuler la question.
Voilà pour les 3 erreurs à éviter pour réussir les oraux.
Je t’envoie plein de soleil !
Je te souhaite beaucoup de réussite pour la suite de ton parcours, et je t’invite à télécharger ci-dessous l’ebook sur les 5 erreurs à éviter pour devenir commissaire de justice et réussir ton examen à ton tour.
Si tu fais partie de ma communauté, tu es une personne sérieuse et de qualité.
J’ai la joie d’échanger régulièrement avec plusieurs d’entre vous, et le constat est le même : les études ont de plus en plus de mal à recruter… Donc c’est une excellente nouvelle pour toi, car cela signifie que des employeurs sont prêts à te payer plus cher que la convention collective !
Autrement dit : une personne de haute valeur et fiable, ça se PAYE ! C’est pour cette raison que je te propose d’obtenir au minimum 175 euros NETS de salaire supplémentaire.
Pourquoi ?
Parce que ça m’énerve que tu sois payée au lance-pierre, quasiment comme une personne qui n’a fait aucune étude…! J’en ai vraiment, vraiment marre de cette hypocrisie générale dans les études. Cela fait ressortir mon franc-parler 🙂
D’ailleurs, j’ai déjà répondu ce que je pense à un employeur sur mon groupe, car il avait publié une annonce sans demander mon accord :
Bref, tout cela pour te dire que je reçois régulièrement des offres d’emplois rémunérées au-dessus de la grille de la convention collective, que les CDJ veulent publier sur mon groupe privé.
Or, les membres du groupe ont voté contre le fait que ces annonces figurent sur le groupe.
Où trouver d’autres candidats et candidates motivés ?
Où trouver un binôme pour partager des conseils, de l’entraide, dans l’objectif de réussir l’examen d’entrée de commissaire de justice ?
Où discuter librement des sujets passés de l’examen de commissaire de justice ? Où retrouver les précédents sujets tout simplement ?
J’ai créé le groupe Facebook Devenir Commissaire de Justice en 2018.
Il compte aujourd’hui bientôt 900 membres ambitieux et généreux et généreuses dans leurs partages.
C’est un groupe très demandé et très reconnu pour sa qualité.
La preuve :
Afin de m’assurer du bon esprit et de maintenir les belles valeurs du groupe, je demande à chaque personne souhaitant nous rejoindre de répondre à 3 questions très simples, tu verras.
Ce groupe est entièrement gratuit et ouvert : tu es la bienvenue !
Comment nous rejoindre ?
Il suffit de laisser ton email ici ou ci-dessous, pour recevoir l’ebook des 5 erreurs à éviter absolument pour réussir l’examen d’accès pour devenir commissaire de justice.
Tu reçois également, dans l’email de bienvenue, le lien vers mon groupe privé.
De quoi parlons-nous sur le groupe ?
La majorité des questions concerne les sujets passés, aux écrits et aux oraux de commissaire de justice. Qu’est-ce que nous aurions répondu pour le sujet de telle année et de telle matière ? Est-ce qu’on aurait opté pour une requête ou pour une assignation en justice ? Dans ce dernier cas, plutôt choisir le référé ou l’assignation au fond ?
J’ai également partagé dans un post mon retour sur les oraux de l’examen de commissaire de justice, où je me suis rendue afin de comprendre les attentes du jury, les enjeux expliqués par les candidats eux-mêmes, l’organisation etc.
Nous partageons des astuces pour réduire son stress, se rassurer…
Parfois, j’organise un jeu pour gagner un livre utile aux révisions.
Par le passé, j’ai fait gagner le livre de Maître Hoonakker, que je recommande pour réussir l’examen de commissaire de justice.
Bonus : comme le groupe compte plusieurs diplômés et également des commissaires de justice en exercice, nos membres demandent parfois également des modèles d’actes, des avis sur une situation juridique à l’étude.
Rejoins-nous enlaissant simplement ton email ici ou ci-dessous, pour recevoir l’ebook des 5 erreurs à éviter absolument pour réussir l’examen d’accès pour devenir commissaire de justice.
Quelles sont les 6 étapes simples pour réussir les révisions de l’examen de commissaire de justice ?
Ayant déjà accompagné un sacré nombre d’élèves dans la réussite de l’examen, voici les points communs que j’ai remarqués dans le parcours de tous ceux qui ont réussi.
J’ai listé pour toi ces points communs et je les ai rassemblés en 6 étapes clés, pour que tu puisses à ton tour les reprendre pour réussir.
https://youtu.be/HYI7WE-pJpM
I. Commence par lire les sujets d’examens des années passées
Comment les trouver ?
Les sujets sont publiés sur le blog au fur et à mesure, dans les articles. Le site de la Chambre Nationale les publie parfois également.
Lire les sujets des années précédentes te permet de comprendre le degré de précision qui est attendu de la part des candidats à l’examen de commissaire de justice. On comprend mieux à quel point cibler nos révisions.
II. Prend également connaissance du programme de révisions officiel de l’examen, afin de cadrer tes révisions
Où trouver le programme de l’examen de commissaire de justice ? Prend connaissance de l’annexe de l’arrêté du 13 décembre 2019. Descend tout en bas de la page Legifrance.
Est-ce que cela te donne le vertige ? Si tel est le cas, rassure-toi : tu n’es pas seule ! C’est juste IMPOSSIBLE de TOUT savoir.
Alors, comment faire dans ce vaste océan de connaissances, que seule une intelligence artificielle saurait retenir ? Direction l’étape III.
III. Assure-toi de comprendre les concepts clés et de pouvoir les expliquer de manière simple et concise… à un non-juriste
Autrement dit, ta meilleure copine, ta petite soeur, ton pote qui te demande d’expliquer l’effet attributif immédiat de la saisie-attribution doit comprendre tes explications claires. Même s’il n’a aucune connaissance en droit ou en commissaire de justice 🙂
Expliquer un concept est la meilleure façon de vérifier que tu l’as toi-même bien compris.
Révise régulièrement afin de t’assurer une discipline et un rythme constant. C’est ce qui s’appelle “la puissance de l’effet cumulé“.
Exemple concret : parfois, on se dit “oh ça ne sert à rien de réviser, car je n’ai que 2 heures“. MAIS attention : 2 heures par jour, multipliées par le nombre de semaines… cela donne un temps de révision extrêmement appréciable ! Ne néglige pas l’effet cumulé.
IV. Organise ton temps de manière efficace
Établis un calendrier de révisions qui te permette de couvrir tous les sujets du programme de l’examen de commissaire de justice.
Astuce pour créer un calendrier ou un planning de révisions efficace
Dis-toi que le calendrier est un guide, en aucun cas un impératif strict. Autrement dit, tu as le droit de le modifier.
Est-ce que tu as l’impression que c’est difficile de respecter le timing imparti pour telle ou telle matière ? Alors voici ma recommandation : si tu as tendance à te surestimer dans tes révisions, double le temps que tu avais prévu par matière. Et “au pire”, si tu finis plus tôt que prévu, cela te fera récupérer du temps d’avance, pour le consacrer à une autre matière des révisions.
Teste ce hack pour augmenter ta productivité
J’ouvre chaque semaine quelques créneaux (gratuits) pour échanger avec moi sur l’examen. Il suffit de cliquer ici pour prendre rendez-vous, en accédant directement à mon agenda en ligne. Le “hack” dont je voudrais te parler est une technique dont quasiment toutes les personnes qui prennent rendez-vous avec moi me parlent, après qu’elles l’aient découverte dans mes publications ou mes articles !
C’est la technique du Pomodoro.
Le Pomodoro est une méthode de productivité que je recommande fortement, à pratiquer seul-e ou en groupe. (Pomodoro signifie tomate en italien)
C’est une technique imparable si tu as tendance à te déconcentrer (comme moi et comme de nombreux autres candidats.)
Tu as parfois + envie de regarder tes notifications que tes fiches et tes cours ?
Si tu te reconnais dans la phrase précédente, je t’invite à tester de ton côté une session Pomodoro, ou également je t’invite à nous rejoindre quand j’en organise une avec les abonnés à la newsletter du blog (il suffit de laisser son email ici pour recevoir ma newsletter et les événements que j’organise.)
Avantage : tu consultes ton téléphone “souvent” dans cette stratégie, mais à des périodes définies.
Extrait de Wikipédia : “La technique Pomodoro est une technique de gestion du temps développée par Francesco Cirillo à la fin des années 1980.
Cette méthode se base sur l’usage d’un minuteur permettant de respecter des périodes de 25 minutes appelées pomodori (qui signifie en italien « tomates »).
Ces différentes périodes de travail sont séparées par de courtes pauses. La méthode a pour principale prétention que des pauses régulières favorisent l’agilité intellectuelle.
Certains bénéfices des temps de repos sur la consolidation de la mémoire peuvent être observés expérimentalement. La technique se présente sous la forme de cinq étapes :
décider de la tâche à effectuer ;
régler le pomodoro (minuteur) sur 25 minutes ;
travailler sur la tâche jusqu’à ce que le minuteur sonne et la noter comme faite ;
prendre une courte pause (5-10 minutes) ;
tous les quatre pomodori prendre une pause un peu plus longue (20-25 minutes).“
Pourquoi je souhaite te faire part de Pomodoro ?
Pour préserver ta concentration, tout en consolidant ta mémoire bien sûr.
J’ai transmis dans une Capsule l’étude montrant le temps qu’il faut pour nous reconcentrer après avoir été interrompus…
Comme nous, en tant que juristes et futurs commissaires de justice, avons une grande capacité de travail et de concentration, ma recommandation est de partir sur une période de 50 minutes au lieu de 25.
Fais-toi ta propre expérience : teste avec 25 minutes, puis teste avec 50 minutes. Aux sessions de groupe, j’animer en 50′ de travail – 10′ de pause.
Lors des sessions en groupe que j’organise gratuitement, tu peux inviter d’autres élèves, peut-être des amis ou connaissances que tu as connus en M2. Ils sont les bienvenus (aucune limite de nombre) ! Car tu sais que j’apprécie partager les techniques qui fonctionnent 🙂 Transmet-leur le lien Zoom que j’envoie dans ma newsletter 🙂
On commence à 9 heures en général.
Ces sessions sont organisées pour que tu gardes la motivation s’il arrive qu’elle baisse (c’est OK, cela fait partie du jeu), où chacun travaille sur son programme individuel du jour. On partage juste le même timing.
C’est aussi organisé pour que tu travailles + efficacement (et moi aussi !)
Attention 🙂 Tu ne dois pas te sentir forcé-e d’y participer. Je te recommande d’essayer une fois ou deux pour te faire ton propre avis, mais sache que tu peux quitter la session à tout moment sans te sentir gênée. Personne ne sera fâchée et tu ne seras pas jugée 🙂
Pourquoi ?
Parce que si tu te sens plus efficace en révisant de ton côté, il faut privilégierce qui est le plus juste pour toi !
Nous validons ensemble le jour J, mais en général nous faisons la pause déjeuner vers 12 heures 15.
V. Tu trouves le programme encore trop large ? Ce hack de révisions va t’aider
Je te donne encore un hack pour te rassurer, c’est à dire un secret stratégique que je réserve normalement aux membres de mes programmes.
Je te recommande de bien lire les sommaires, sections, sous-sections etc. des Code civil, Code de commerce, Code de procédure civile… afin de savoir, en quelques coup d’oeil, où trouver les réponses à tes questions. Ou plutôt, les réponses aux questions très précises de la consultation juridique de l’examen de commissaire de justice !
Je t’ai mis les liens des sommaires électroniques, mais personnellement j’aime mieux les lire sur les codes papier 🙂
Pourquoi ce hack de “lire les sommaires” est pertinent ?
Est-ce que tu sais ce qu’est un bon juriste ? Est-ce que tu penses que c’est quelqu’un qui sait tout sur tout ? Bien sûr que non.
Un bon juriste est une personne qui est capable de trouver les réponses aux questions juridiques. Tout simplement ! Et les sommaires des Codes nous aident grandement à cela.
Pour preuve : est-ce que beaucoup de lois que tu as apprises pendant ta première année de droit sont encore en vigueur ? Certaines lois ont été abrogées, modifiées… Ce qui ne fait pas de toi un mauvais juriste, au contraire. Tu as fait de la veille sur certains domaines, donc tu le sais.
VI. Fais attention à ta santé mentale et à ta santé physique
Évite de surmener ton cerveau en travaillant trop dur, ou en étudiant pendant de longues heures d’affilée.
Parce que réussir l’examen de commissaire de justice est un marathon. Ce n’est pas un sprint.
Fais de l’exercice et dors suffisamment pour te maintenir en forme ! Je pense qu’être en forme, cela fait partie de l’épreuve générale… mais c’est juste peu évoqué et un peu tabou 🙂
Et en réalité, c’est plutôt une bonne nouvelle : comprend bien que l’examen de commissaire de justice n’est pas réservé aux rats de bibliothèque “qui savent tout sur tout”.
Cet examen sourit aux personnes qui savent réfléchir et qui savent gérer leur stress, tout en respectant la déontologie de la profession de commissaire de justice.
En suivant ces étapes, tu es maintenant être en mesure de réussir ton examen de commissaire de justice. N’oublie pas que la réussite est le résultat d’un travail acharné et d’une excellente préparation, alors fais de ton mieux et reste confiante !
Crédit photos : Andrea Piacquadio, Tomas Ryant, Amir Ghoorchiani, Felix Mittermeier, Asad Photo Maldives
En complément, reçois gratuitement mon ebook sur les 5 erreurs à éviter pour réussir l’examen de commissaire de justice :
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